Il faut l’admettre : je n’ai jamais été très doué avec un ballon. Le basket m’est tombé dessus tardivement et par hasard, dans une chambre d’hôpital, alors que je cherchais une chose à laquelle me raccrocher. Albert Camus a écrit qu’il n’y a « guère de passion sans lutte », et je suis d’accord avec lui depuis que j’ai découvert la mienne dans une bataille contre la maladie. Le basket et la NBA ont été ma corde de vie, que je n’ai finalement jamais lâchée.
Conscient que je ne pourrais jamais dunker comme LeBron James ou tirer comme Stephen Curry, ou même comme Brian Scalabrine, j’ai préféré prendre la plume. Majoritairement formé à coup d’heures de visionnage compulsif, de lectures captivantes et de nuits blanches devant la NBA — car quand aime ce sport, on ne compte pas les heures de sommeil —, je m’empare de toute la connaissance basketballistique à ma portée. Et de quelques gribouillis sur un blog destinés à mes amis sont nés des articles plus approfondis, puis une vocation.
Drafté par la faculté de philosophie de Sorbonne-Université, mon trade à l’Institut Européen de Journalisme (IEJ) m’a fait le plus grand bien. Quelques stages et piges plus tard, notamment chez Reverse, L’Équipe et Le Crossover, j’ai décidé de réaliser mon rêve en posant mes valises aux États-Unis. L’arrivée de Victor Wembanyama était l’excuse parfaite pour déménager au Texas, à San Antonio, et frapper à la porte du 10 Sport.
Expertise
Toujours tourné vers le monde du basket, mon regard ne se détache de la NBA que pour se poser sur son homologue féminin, les compétitions internationales et les championnats européens. Meilleur en mathématiques qu’en sport pendant ma scolarité, je suis un homme de chiffres et j’aime les statistiques qui ont du sens. Bien sûr, le terrain reste roi, mais décrypter les contrats, les transferts et tout ce qui se passe dans les front offices américains me plaît tout autant.
Parfois, je me laisse captiver par le ballon ovale ou la petite balle jaune, voire par d'autres sports. Mais aucun ne me fait autant vibrer que le basket, vers lequel je reviens encore et toujours.
En bref
Un sportif : Victor Wembanyama, un joueur capable de redéfinir les horizons que nous, amateurs de basket, connaissons aujourd’hui. Rien n’est encore fait, mais c’est ce qui suscite le plus ma curiosité.
Un footballeur : Steve Nash, ça compte ?
Un club : Le Seattle Storm, plus grande équipe de l’histoire de la WNBA. Sue Bird et Breanna Stewart ne sont plus là, mais l’attache est restée.
Un entraîneur : Gregg Popovich, patron de l’un des plus beaux collectifs de l’histoire, qui a su se réinventer autant de fois qu’il le fallait et trouver les mots justes à chaque fois qu’un micro lui était tendu.
Un président : Pat Riley, le parrain.
Une victoire : Le septième match des demi-finales de la Conférence Est de 2019 entre les Raptors et les Sixers. Lorsque le hasard s'en mêle, ça peut aussi être magnifique.
Une défaite : Les Finales de LeBron James en 2018. Jamais un perdant n’a été si triomphal.
Une compétition : La seule, unique et irremplaçable NBA.
Un souvenir d’enfance : La finale de la coupe du monde de rugby, en 2011. Les premières grandes émotions.
Un rêve : Que les Kings soient sacrés champions NBA en 2027, sans doute ma prédiction la plus improbable. Si ça passe, vous m’entendrez en parler pendant longtemps.