2 juillet 2000, je ne suis né que depuis trois jours mais me voilà déjà devant l’un des plus beaux moments du football français. A la maternité, j’assiste à la finale de l’Euro 2000 entre la France et l’Italie. Depuis, ma mère ne cesse de me répéter que je suis tombé dans le football grâce à elle. A la maison, mon père ne rate pas une affiche et mon grand-frère me fait très vite taper dans le ballon. Ma première licence à 6 ans, mes premiers souvenirs la même année avec le mondial allemand qui se termine de la pire des manières. Côté club, mon cœur penche pour l’OM, une passion transmise par mon frère. Quand on me demande ce que je veux faire plus tard, je réponds inconsciemment (même si j’en suis persuadé) footballeur professionnel. A mes 11 ans, un entraîneur de l’ASNL me dit qu’il doit appeler mes parents. Je me fais des idées, me vois déjà sur la pelouse de Marcel-Picot… jusqu’à mon retour à la maison. Mon rêve se brisera quand mon frère me racontera qu’il attend ce même appel depuis 5 ans.
Arrive alors le journalisme. Après avoir pris conscience que les terrains ne seraient pas mon lieu de travail, je commence à écrire. Je résume les matchs de l’OM ou de mon propre club avant de créer mon propre site web en 2017 avec l’aide de mon frère. La Ligue 1, l’étranger, la Coupe d’Europe, je passe une grande partie de mon temps à écrire. Ensuite, j’écris un premier magazine que mon frère met en page, je le vends au lycée. Le deuxième arrivera deux ans plus tard pendant le confinement. Dans le même temps, j’obtiens mon Bac ES avec une facilité pour les langues et le français et un éloignement rapide avec les maths. J’enchaîne avec un DUT info-com et j’entre enfin en école de journalisme. Je débarque à l’IEJ Marseille et j’ai l’occasion d’aller au Vélodrome régulièrement, un rêve d’enfant. En 2021, je fais un premier stage au 10 Sport qui se passe très bien. Je reviens en février 2022 pour boucler mes études et signe mon CDD au mois de juin… le jour de mon anniversaire. Un petit symbole.
Expertises
En 2018, je n’ai raté que deux matchs sur toute la Coupe du Monde… parce que j’étais en pleine épreuve de bac. Concrètement, je ne suis jamais très loin de ma télé ou du stade (abonné à l’ASNL, même en National), ce qui en dit long sur ma passion pour le ballon rond. Pour le reste, j’ai mes petites habitudes. Roland-Garros et Wimbledon l’été mais aussi le Tour de France. Quand j’en ai l’occasion, je veille la nuit pour ne rien rater des exploits de Stephen Curry en NBA. Depuis peu, je me suis même découvert une passion pour les sports automobiles.
En Bref
Un sportif : Roger Federer. Il a tout. Le seul sportif qui n’a jamais été sifflé, qu’il soit à Roland-Garros contre un Français ou à Wimbledon contre un Britannique. La classe sur le terrain et en dehors. Qu’il soit le GOAT ou pas, Federer n’aura jamais d’équivalent.
Un footballeur : Samir Nasri. Le premier à me faire vibrer, je n’ai que 7 ans lorsque je floque mon premier maillot de l’OM du numéro 22 pour lui rendre hommage. Sa carrière peut parfois laisser un goût amer mais il a toujours réussi à sortir du lot. La fameuse génération 87.
Un club : L’OM. Entre les larmes de joie sur le but de Rolando, la tristesse après la défaite contre Sochaux en finale de Coupe de France ou encore le but de Lucho contre Rennes pour ramener le titre à Marseille, j’ai tout vécu avec l’OM. Prochaine étape : vivre un Classico au Vélodrome.
Un entraîneur : Marcelo Bielsa. Une petite année seulement avec l’OM mais des émotions dans tous les sens. Jamais un entraîneur ne m’a fait autant vibrer en si peu de temps. Même s’il y a eu des périodes de moins bien et une fin difficile à digérer, l’association était trop fusionnelle pour l’oublier.
Un président : Pape Diouf. Arrivé du Sénégal en tant que journaliste, il débarque à l’OM et devient vite le patron incontesté du club. Plusieurs prouesses à son actif dont le coup de pression sur Ribéry pour l’empêcher d’aller à l’OL et bien entendu le déplacement au Parc des Princes où il a envoyé les Minots.
Une victoire : Celle contre la Croatie le 15 juillet 2018. J’ai 18 ans, je suis en vacances et ce moment arrive. J’ai raté 98 et mon père m’en a tellement parlé que j’étais obligé de vivre un tel moment. Et au moins, je n’ai pas besoin de choisir entre 98 et 2018.
Une défaite : Deux ans plus tôt, en finale de l’Euro. Après le triomphe contre l'Allemagne, je suis persuadé que rien ne peut nous arrêter et Eder vient tout briser. 10 ans avant, je suis un peu jeune pour comprendre. Cette fois-ci, je prends la défaite de plein fouet. Les larmes.
Une compétition : La Coupe du Monde. Il n’y a rien de tel que de voir son pays briller comme la France l’a fait en 2018.
Un souvenir d’enfance : ASNL-OM, à Marcel Picot. Comme souvent avec mon frère, on arrive en retard. Ambiance électrique mais victoire tout de même de l’OM grâce aux frères Ayew.
Un rêve : Voir, de mes propres yeux cette fois, l’OM remporter une Coupe d’Europe. Peu importe laquelle, je sais que la ville sera en délire
