Passionné de télévision et du monde des médias dans son ensemble dès son enfance (grâce à Canal+ et aux belles heures de Nulle Part Ailleurs), Bernard Colas cultive rapidement le rêve secret de devenir journaliste et intégrer cet univers autant intrigant qu’inaccessible selon lui. Un rêve mis de côté de longues années après un parcours atypique, entre commerce et communication, et ce malgré une première brève expérience grâce à son stage de 3e réalisé dans la rédaction des sports de France Inter qu’il vivra avec des étoiles dans les yeux au côté notamment de Jacques Vendroux.
Cela ne l’empêche pas d’écrire ses premiers articles publiés sur des blogs et des forums qu’il gère durant son adolescence puis sur d’autres sites participatifs dédiés au sport. Après une Licence obtenue à La Sorbonne (Paris 1) en double cursus avec une classe préparatoire, Bernard décide de se spécialiser dans le sport en intégrant un Master dédié à l’événementiel sportif, ce qui l’amènera ensuite à s’orienter vers le journalisme. En 2018, il intègre le 10 Sport en stage avant de grimper les échelons jusqu’à devenir titulaire de la carte de presse, le Graal à ses yeux. La boucle est bouclée, alors que Bernard avait acheté le premier numéro du 10 Sport un matin de novembre 2008 en prenant le chemin des cours.
Expertises
Autant fasciné par le terrain que ses à-côtés, Bernard découvre le football en admirant les exploits de Ronaldinho et Zinedine Zidane sur le terrain, tout en s’enflammant pour les passes décisives de Jérôme Rothen puis les merveilles de Javier Pastore à l’âge adulte. Les coulisses de cette discipline ne manqueront pas non plus de l’interpeller, lui qui se retrouve captivé par les analyses de match et les périodes de mercato qu’il vit comme un véritable feuilleton. Bernard ne manque alors aucune émission de RMC quitte à écouter des bribes de l’émission "Luis Attaque" au collège entre deux cours via son lecteur MP3. Il voit alors logiquement d’un bon œil la parution d’un nouveau quotidien sportif en 2008 nommé le 10 Sport dans lequel les spécialistes de sa radio de cœur collaborent. Au fil des années, Bernard a conscience du domaine dans lequel il souhaite évoluer et se spécialise alors dans le sport. Au cours de ses deux années de Master à l’Université Paris Nanterre, il étudiera notamment l’économie et la sociologie du sport, lui permettant d’avoir un œil nouveau sur ce domaine unique.
En parallèle de sa passion pour le football, Bernard noue un attachement particulier pour le catch, tout comme Shaquille O’Neal ou Tyson Fury avant lui. Ce sport-spectacle entouré de clichés en France mais qui déchaîne les passions à l’étranger, en Europe mais surtout aux États-Unis. Au cours des dix dernières années, Bernard tentera de redorer l’image de cette discipline singulière dans des articles et l’étudiera de plus près durant son Master, grâce à ses deux mémoires de recherche consacrés à la sociologie du catch et aux différentes masculinités représentées dans les programmes.
Bernard n’en oublie pas les autres sports, lui qui a découvert Roland-Garros pendant son enfance, tiraillé entre les matches de Nadal et les révisions pour ses examens. Depuis, il garde un œil avisé sur le tennis, mais également la Formule 1, grâce à ses souvenirs de l’hégémonie de Michael Schumacher les dimanches après-midis, ainsi que l’athlétisme.
En Bref
Un sportif : Jeff Hardy. Multiple champion du monde de catch à la WWE, il est celui qui a grandement contribué au retour en force de la discipline en France grâce à son charisme et sa folie. L’état désastreux de son corps aujourd’hui prouve par ailleurs qu’un spectacle sportif peut être scénarisé sans être truqué.
Un footballeur : Javier Pastore. Le seul à être parvenu à doubler tous les autres chouchous de Bernard, en égalant la classe de Zinedine Zidane, la folie de Ronaldinho et les passes millimétrées de Jérôme Rothen.
Un club : PSG. Le football tissant naturellement, à ses yeux, un lien identitaire et culturel avec la ville d’origine de chacun, Bernard ne choisit pas de subir durant sa jeunesse les calvaires footballistiques que lui offre le PSG. Natif de Paris, avec une famille habitant à quelques pas du Parc des Princes, l’évidence pour lui est d’espérer un caviar de Jérôme Rothen plutôt que de s’enflammer devant les coups francs de Juninho ou les buts de Mamadou Niang.
Un entraîneur : Luis Fernandez. Bernard aime sa folie, sa passion, et ses rêves de journalisme ont pris forme en écoutant RMC et “Luis Attaque”.
Un président : Jean-Michel Aulas. Adulé par les siens, détesté par beaucoup d’autres, il est l'incarnation du "président" qui ira jusqu'au bout. Au bout de la passion, de l’excès, de la bêtise parfois, mais on a tendance à tout lui pardonner.
Une victoire : Espagne - France 2006 (1-3). La rencontre qui devait marquer la fin de carrière de Zinedine Zidane selon la presse espagnole, qui a rapidement déchanté.
Une défaite : Italie - France 2006 (1-1, 5 tab à 3). L’extraordinaire aventure du Mondial 2006 prenait fin quoi qu’il arrive ce soir du 9 juillet, avec l’espoir de veiller jusqu’à l’aube sur les Champs-Élysées. Avec Zinedine Zidane, tout semblait possible après avoir écarté Raúl, Ronaldinho ou encore Luis Figo. Mais non. Depuis, Bernard s’efforce à mettre de la crème fraîche dans ses pâtes carbonara. Chacun son combat.
Une compétition : La Ligue des champions. La musique, les soirées européennes sur TF1, Thierry Gilardi. La Ligue des champions, c’est les souvenirs et la passion naissante.
Un souvenir d’enfance : La Coupe du monde 2002 écoutée sauvagement par les élèves dans la cour de récréation grâce à une mini radio portable. L’expérience a été de courte durée. Pourtant, Johnny avait annoncé le contraire…
Un rêve : Couvrir WrestleMania. Puisque la file d’attente est longue pour couvrir la finale de la Ligue des champions, partir aux États-Unis afin d’assister à WrestleMania, le Super Bowl du catch, regroupant plusieurs dizaines de milliers de fans venus du monde entier pour l’événement.
