2016-2025. Se pourrait-il que ce soit la durée du partenariat entre Red Bull et Max Verstappen prenne fin par le biais de l’activation de sa clause à la fin du championnat du monde comme évoqué dans la presse ? C’est une hypothèse, et pour ce qui est de sa potentielle future équipe, le champion aux quatre couronnes mondiales est le bienvenu chez Aston Martin d’après Fernando Alonso.

Cette année pourrait bien être la dernière d’une productive association entre Max Verstappen et Red Bull entamée en 2016. Le quadruple champion du monde en titre de 27 ans est insatisfait de sa RB21 et l’a fait savoir à de multiples reprises dans les médias, mais également à la radio avec son ingénieur au Grand Prix de Bahreïn où il qualifiait de ridicule la situation dans laquelle il se trouvait avec des freins ne fonctionnant plus normalement sur sa monoplace. La Gazzetta dello Sport a fait part d’une information capitale jeudi dans le très médiatisé et éventuel divorce entre Verstappen et Red Bull.
C’est un «oui» à Verstappen sans une once d’hésitation pour Alonso chez Aston Martin
D’après les sources du quotidien transalpin, Max Verstappen nourrirait de plus en plus d’inquiétudes quant aux problèmes relevés sur la monoplace Red Bull et le changement de réglementation du moteur programmé pour 2026. Il est d’ailleurs question d’un transfert, grâce à sa clause lui permettant de rendre caduque l’accord contractuel courant jusqu’en 2028 avec l’écurie autrichienne, vers Mercedes ou bien Aston Martin. Pilote de la dernière équipe citée, Fernando Alonso ne s’oppose pas du tout à une telle hypothèse. Il n’y a qu’à s’attarder sur sa réponse à la question d’un journaliste en conférence de presse jeudi. Assis sur le canapé avec Isack Hadjar (Racing Bulls) et Max Verstappen, l’Espagnol n’y est pas allé par quatre chemins. « Est-ce que vous seriez prêt à accueillir Max comme coéquipier ? (Il répond sans hésiter avec le sourire) Oui ».
«Il est peu probable que ça arrive»
Néanmoins, Fernando Alonso n’est pas dupe. Du haut de ses 43 ans et de ses deux titres de champion du monde décrochés chez Renault en 2005 et en 2006, l’Espagnol connaît les complexités du business de la Formule 1 et sait pertinemment qu’une telle opération pourrait être plus que délicate à mener à bien. « Mais, il est peu probable que ça arrive. C’est même très improbable (rires) ».
Quoi qu’il en soit, un grand bouleversement dans le monde de la F1 semble être au programme. Ancien pilote de Williams, Juan Pablo Montoya s’est confié sur la séparation semblant imminente entre Max Verstappen et Red Bull. « Si j’étais Max, je serais inquiet. Il y a six mois, il aurait pu demander n’importe quelle somme pour aller n’importe où, et les gens l’auraient payée. Avec la façon dont Red Bull fonctionne actuellement, il pourrait aller voir Toto et lui dire : "Écoute, je suis prêt à accepter moins que ce qui était prévu (en 2024) pour conduire ta F1". Est-il prêt à faire ça ? C’est en tout cas le début de la fin pour Max Verstappen chez Red Bull. C’est sûr. Mais d’une certaine manière, Max a eu la chance d’être au volant de la meilleure voiture ».