OM - Polémique : Aulas glisse un nouveau tacle à Eyraud et McCourt !
B.C.

Au moment d’évoquer les comptes de l’OL, Jean-Michel Aulas ne s’est pas empêché de faire allusion à la situation difficile traversée actuellement par l’OM.

De nouveau absent en Ligue des Champions cette saison, l’Olympique de Marseille est dans une situation plus que délicate financièrement. En effet, alors que Frank McCourt aurait déjà investi 300M€ dans les caisses du club phocéen, les résultats sportifs n’ont pas suivi et aucune vente significative ces derniers mois n’a permis d’arranger la situation. L’OM se retrouve donc dans le rouge et présente un déficit dépassant les 91M€, et Jean-Michel Aulas n’a manqué d’y faire allusion au moment d’évoquer les comptes de l’OL dans une interview à L'Équipe.

« Tout le monde ne fait pas 170 M€ de pertes sur deux exercices »

« L’OL a une structure financière exceptionnelle. On publie demain (aujourd’hui) nos résultats et, sur le premier semestre, on a fait à peu près ce qu’on gagne sur une année en Ligue des champions. Quand je parle de résultats, je parle de l’excédent brut d’exploitation, l’EBITDA, qui est cher à un certain nombre de mes fans (rires) ! Le jour où on n’a pas tous les résultats, c’est quand même l’EBITDA qui fait la capacité à pouvoir surmonter l’événement. Sur l’exercice (actuel), cela ne changera rien aux résultats comptables si, par malheur, on n’est pas qualifiés en C1. Et on restera sur un budget 2021-2022 qui atteindra, présence en C1 ou non, des montants jamais vus (on évoque environ 400 M€). Donc vouloir jouer les annonciateurs de drame, pas avec l’OL. Qui d’autre que nous pouvait investir environ 60 M€ (49,5 M€ sans compter les bonus, avec l’option d’achat de Toko Ekambi) dans le recrutement cet hiver ? Ce n’est pas un miracle ! Ce n’est pas Lourdes ! Je ne suis pas Bernadette Soubirous ! Tout le monde ne fait pas 170 M€ de pertes sur deux exercices (il fait référence aux déficits de l’OM en 2017-2018 et 2018-2019). Nous, c’est plutôt 170 M€ d’EBITDA sur deux exercices et demi, grâce à notre structure financière et notre vision des choses », explique Aulas, dans L’Équipe.

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