Séquestré, un joueur vit l’enfer !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Ce qui ne devait être qu'un simple déplacement pour disputer un match de football s'est transformé en un véritable calvaire pour les joueurs du Nigéria. Sans explication, leur avion a été détourné vers l'aéroport Al Abaq, situé à plusieurs heures de la destination prévue. Les Super Eagles ont été confinés dans un hall sans nourriture et sans boisson. Certains joueurs ont partagé leur détresse sur les réseaux sociaux.

Le cauchemar et l'inquiétude se lisent à travers les nombreux messages publiés sur les réseaux sociaux. Depuis dimanche, les joueurs du Nigéria sont bloqués à l’aéroport Al Abaq, là où leur avion a été contraint de détourner au dernier moment. Ce lieu se situe à plusieurs heures de Benghazi, qui aurait dû être le théâtre d’un affrontement entre les Super Eagles et la Libye. Prévue mardi soir, la rencontre a peu de chances d’avoir lieu étant donné que le groupe nigérian a été confiné dans un hall d’aéroport « plus de 15 heures sans boisson, sans nourriture et dans un univers infesté de moustiques avec interdiction de sortir par les autorités libyennes. C'était, on peut le dire, une situation d'otages » selon le Ministère des sports nigérian.

Boniface partage sa souffrance

Sur les réseaux sociaux, Victor Boniface a partagé ses émotions. « Je suis à l'aéroport depuis presque 13 heures, pas de nourriture, pas de wifi, nulle part où dormir » a-t-il confié. Son dernier message publié sur X est déchirant. « Cela devient effrayant maintenant. Nous voulons juste retourner dans notre pays » a déclaré l’attaquant du Bayer Leverkusen. Ce lundi matin, les Libyens ont envoyé des minibus pour les récupérer, mais le groupe a refusé de monter pour protester contre ce qu’il considère être un emprisonnement.

La Fédération libyenne a pris la parole

Dans des propos rapportés par L’Equipe, la Fédération libyenne évoque un gros malentendu. « De tels incidents peuvent survenir en raison des protocoles de contrôle de routine du trafic aérien, des contrôles de sécurité ou des difficultés logistiques qui affectent le transport aérien international. Il n’y a aucune raison d'accuser les équipes de sécurité libyennes ou la Fédération libyenne d'avoir délibérément orchestré l'incident » a-t-elle déclaré. Pas sûr que cela suffise à apaiser la colère des Super Eagles.

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