«C’est comme Marseille», il déballe tout après son transfert à l’ASSE
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

En juillet dernier, l'ASSE mettait la main sur Ibrahim Sissoko, qui sortait d'un énorme échec à Sochaux. A Saint-Etienne, le joueur a retrouvé de la confiance et n'y est pas pour rien dans la jolie forme de son équipe. Avant de défier le Paris FC ce samedi, l'attaquant malien a évoqué avec transparence son arrivée dans le Forez lors du dernier mercato estival.

L'ASSE a trouvé son numéro 9. Après le départ de Jean-Philippe Krasso, le club stéphanois a décidé de miser sur Ibrahim Sissoko, sous contrat avec Sochaux la saison dernière. Un transfert qui porte ses fruits puisque l'attaquant est co-meilleur buteur de Ligue 2 avec huit buts. Lors d'un entretien accordé à L'Equipe, Sissoko est revenu sur son choix de rejoindre l'ASSE.

« C'est un club qui a marqué tellement de gens »

« Si j’ai mesuré la dimension historique de l’ASSE ? Honnêtement, non. Cela s'est fait progressivement. Un pote m'appelle avant que je signe et me dit : "Tu verras, le bruit, la ferveur autour du club, c'est comme Marseille !" Je ne le crois pas à ce moment-là. Et juste après, je reviens chez mes parents. Et notre voisin du deuxième étage, un monsieur de 60, 70 ans, fonce sur moi et me dit : "Mais vas-y ! C'est extraordinaire" (rires). Et après, j'ai vu. Le musée, l'ambiance. C'est un club qui a marqué tellement de gens…» a déclaré l'attaquant.

Sissoko a gagné la confiance du public

Pourtant, les débuts ont été compliqués. Pris en grippe par les supporters, Sissoko a pris son mal en patience. « Le premier match, quand j'ai été sifflé, j'ai été surpris de fou. Je me suis dit : "Ah oui, ici les gens ils sont vraiment exigeants" (sourire). Après, dans ces moments-là, il n'y a que le travail et la force de caractère qui comptent. Moi, dans la vie de tous les jours, je suis un rageux (rires) et, tout de suite, je me suis dit : "OK, je vais retourner la tendance » a-t-il déclaré. Aujourd'hui, il n'en cache pas, l'objectif est la montée en Ligue 1 : « Ce serait le premier aboutissement de ma petite carrière. J'aimerais réussir de grandes choses ici. Mais je ne veux pas me projeter. Il reste tellement de matches, tellement de travail... ». Et cela passe par une victoire face au Paris FC ce samedi.

Articles liés