Le Paris FC va entrer dans une nouvelle dimension. Ce jeudi, le club parisien a confirmé des négociations avec le groupe Agache, filiale de la holding familiale contrôlée par Bernard Arnault, mais aussi avec Red Bull. L'une des plus grandes fortunes de France investit donc dans le football. Mais pourquoi le Paris FC plutôt que le PSG ? Le directeur de l'Observatoire du sport business, Vincent Chaudel, a tenté de répondre à cette question.
La grande nouvelle a été officialisée ce jeudi par le Paris FC. «Agache, conseillée par Red Bull, entend ainsi contribuer au rayonnement des valeurs uniques du club et lui offrir les moyens nécessaires pour poursuivre son développement économique, citoyen et sportif » a annoncé le club dans un communiqué. On aurait pu, logiquement, imaginer la famille Arnault débarquer au sein d'un autre club de la capitale, le PSG. D’autant que le fils, Antoine, se rend régulièrement au Parc des Princes. Mais c’est au Paris FC que l’une des plus grandes fortunes de France va s’installer.
Luis Enrique : C'est historique au PSG ! https://t.co/Rj1Icklosy pic.twitter.com/aUqxxqRKCM
— le10sport (@le10sport) October 18, 2024
La famille Arnault a raté le PSG ?
Pour Vincent Chaudel, ce rachat traduit une sorte de revanche « Ils auraient pu ou dû se positionner sur le PSG il y a 15 ans quand le Qatar l’a racheté. Cela aurait été cohérent car depuis sa naissance, le PSG c’est le club des stars. La réflexion des Arnault a certainement été de se dire : « on a loupé l’opération PSG, il ne faut pas laisser une nouvelle Tour Eiffel partir ailleurs » » a confié le directeur de l'Observatoire du sport business à Capital.
La couleur est annoncée au Paris FC
Mais tout ne sera pas facile pour la famille Arnault, associée à Red Bull. « C’est le bassin en Europe où il y a le plus de jeunes talents. Or le PSG qui cherche des joueurs compétitifs tout de suite, n’est pas en capacité de tout absorber. Les projets Red Bull sont toujours perçus comme des challengers, des formateurs et pour eux, s’installer durablement à Paris c’est être au plus près du vivier » a ajouté Vincent Chaudel.