OM : Il se sert de De Zerbi pour allumer Luis Enrique
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Entre Luis Enrique et Roberto de Zerbi, le contraste est saisissant. Si le coach du PSG peine à sortir la substantifique moelle de son équipe, son collègue italien semble avoir trouvé la bonne formule depuis son coup de gueule retentissant après la rencontre face à Auxerre le 8 novembre dernier. Ancien gardien du club parisien, Jérôme Alonzo a souligné les qualités d'adaptations du technicien marseillais.

L’OM du début de saison n’a plus grand-chose à voir avec celui qui a volé sur le mois de novembre. Adepte du 4-2-3-1, Roberto de Zerbi a troqué son système favori pour un 3-4-3, qui commence à porter ses fruits. Le technicien italien de 45 ans est sorti de ses certitudes pour placer Adrien Rabiot plus haut, à gauche, mais aussi relancer certains joueurs comme Geoffrey Kondogbia. Et les résultats payent avec une série de trois victoires en championnat.

Alonzo salue la prestation de De Zerbi

Ancien gardien du PSG, Jérôme Alonzo a salué la faculté d’adaptation de De Zerbi. « La touche De Zerbi se fait sentir depuis quelque temps, sur certains matchs. Après c’est toujours pareil : quand l’adversité est plus forte, comme contre Paris, tu peux exploser en vol. La considération, ce n’est pas tant « la touche De Zerbi », c’est de voir si tu as les joueurs pour jouer comme ça » a-t-il confié dans les colonnes de La Provence ce mardi.

« C’est gênant »

Selon Alonzo, la différence est frappante avec un Luis Enrique dogmatique, incapable de se remettre en question au PSG. « De Zerbi n’est pas dogmatique. Si on prend Luis Enrique, là où c’est gênant, c’est quand il te dit qu’il ne veut pas de transitions. C’est le dogme. Un jour, il a même dit que jouer en transition était trop facile. Ok chef désolé. Mais je trouve que dans son jeu, De Zerbi est moins dogmatique » a déclaré l’ancien portier.

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