Alors qu'elle s'apprête à commenter une édition très attendue de Paris-Roubaix, Marion Rousse va toutefois connaître un grand changement cette année avec la présence de Tadej Pogacar qui va tout changer pour cette course comme elle le confirme avec Alexandre Pasteur.
Ce dimanche, l'une des courses les plus attendues de la saison se déroule. En effet, Paris-Roubaix, qui est probablement la Classique la plus mythique de l'histoire du cyclisme est programmé ce dimanche. Mais avec une grande nouveauté : la présence de Tadej Pogacar pour la première fois de sa carrière. C'est même la première fois depuis 1991 que le vainqueur sortant du Tour de France s'aligne au départ de l'Enfer du Nord. C'est donc un évènement qui va tout changer sur France Télévisions, qui diffuse l'épreuve, comme l'explique Alexandre Pasteur qui sera aux commentaires en compagnie notamment de Marion Rousse.
Pogacar, ça change tout pour France TV
« On va faire plein de close-up sur lui dans les deux premières heures, avant l'entrée sur les pavés. On veut voir s'il joue avec la caméra, où il se situe, etc. On ira le chercher avec l'hélico ou les motos au cœur du peloton, si c'est possible. C'est quand même l'événement. Paris-Roubaix est une classique qui se suffit à elle-même, avec toute la mythologie qui l'entoure. Mais quand j'ai appris l'officialisation de la présence de Pogacar, j'ai fait des bonds au plafond. Elle rend la course complètement folle cette année », lance le journaliste dans une interview accordée à L'EQUIPE.
«Tu ne peux pas décrocher tes yeux de l'écran plus de deux minutes»
Un dispositif spécial est donc mis en place autour de Tadej Pogacar, et aux commentaires, on appréhende aussi très différemment cette édition de Paris-Roubaix comme l'explique Marion Rousse : « À chaque secteur pavé, il y aura un enjeu, avec des tactiques d'équipes un peu différentes. Honnêtement, je ne sais pas à quoi m'attendre... Et en plus, si la pluie s'en mêle, ça va être complètement fou. Tu ne peux pas décrocher tes yeux de l'écran plus de deux minutes. Sinon, tu perds le fil. À la fin, tu es rincé... Et surtout il faut avoir les yeux partout. La tête de course mais aussi les crevaisons, les problèmes mécaniques... Pas moyen de faire la sieste. » Alexandre Pasteur confirme : « Ça oblige à être vigilant parce qu'on sait que le coup peut partir n'importe où, de très loin. Ça casse un peu les codes par rapport à un cyclisme plus formaté qu'on a connu pendant la première partie des années 2010. » C'est donc un sacré changement pour Marion Rousse et son acolyte.