Ce dimanche, France Télévisions diffuse l'une des éditions les plus attendues de Paris-Roubaix. Et pour cause, Tadej Pogacar se lance dans la bataille pour un duel très attendu avec Mathieu Van der Poel. C'est même une véritable «baston» que s'apprêtent à commenter Alexandre Pasteur et Marion Rousse.

C'est le grand jour. Ce dimanche se déroule l'une des éditions les plus attendues de Paris-Roubaix. Et pour cause, Tadej Pogacar a décidé de se lancer dans le projet fou de s'imposer sur les pavés de l'Enfer du Nord afin d'entrer encore un peu plus dans l'histoire du cyclisme. Un évènement puisque Greg LeMond était le dernier vainqueur sortant du Tour de France à s'aligner sur Paris-Roubaix. C'était en 1991. C'est donc avec enthousiasme que Marion Rousse et Alexandre Pasteur se tournent vers cette épreuve, eux qui seront aux commentaires sur France Télévisions.
Un Paris-Roubaix légendaire ?
Dans les colonnes de L'EQUIPE, Marion Rousse n'a ainsi pas caché son enthousiasme avant le début de l'épreuve : « À chaque secteur pavé, il y aura un enjeu, avec des tactiques d'équipes un peu différentes. Honnêtement, je ne sais pas à quoi m'attendre... Et en plus, si la pluie s'en mêle, ça va être complètement fou. Ce ne sera pas un duel comme sur le Tour des Flandres. Ne citer que deux hommes sur Paris-Roubaix, ce serait une erreur. Wout Van Aert, Stefan Küng, Filippo Ganna, Mads Pedersen... sept, huit garçons peuvent gagner Tu ne peux pas décrocher tes yeux de l'écran plus de deux minutes. Sinon, tu perds le fil. À la fin, tu es rincé... Et surtout il faut avoir les yeux partout. La tête de course mais aussi les crevaisons, les problèmes mécaniques... Pas moyen de faire la sieste ».
«Cette année, il y aura baston»
De son côté, son acolyte Alexandre Pasteur se réjouit également de la « baston » tant attendue entre Tadej Pogacar et Mathieu Van der Poel, ce qui va trancher avec la précédente édition. « Dans la cabine, on va faire vivre la journée un peu différemment. L'an dernier, on avait eu une course finalement pas très passionnante, en mode rouleau compresseur. Van der Poel s'est échappé à Orchies, à 60 km de l'arrivée, et derrière rideau... Il restait une heure et demie de course à faire vivre alors qu'on savait que Van der Poel allait gagner. Cette année, il y aura baston... C'est le Paris-Roubaix le plus excitant que j'ai à commenter », s'enflamme le journaliste de France Télévisions. Ça donne envie !