Cyclisme : Alaphilippe prêt à trouver sa vérité
Alexandre Higounet

Au départ de la Flèche Wallonne ce mercredi, la classique qui lui correspond le mieux et qu’il a remportée à trois reprises dans sa carrière, Julian Alaphilippe sait qu’il y trouvera les réponses sur ses capacités réelles à toujours jouer une grande victoire. En attendant le verdict du mur de Huy, le double champion du monde apparaît serein et prêt.

S’il n’est pas passé à côté de son début de saison, Julian Alaphilippe sait qu’il n’a pas encore apporté ce qu’on pouvait attendre de lui au sein de sa nouvelle équipe Tudor Cycling, avec qui il n’a pas encore levé les bras ni été très proche de le faire. Plus généralement, le Français sait qu’il n’a toujours pas prouvé, aux autres comme à lui-même, qu’il pouvait rejouer une victoire à très haut niveau.

« Je pense qu’on aura des réponses après les Ardennaises »

Après une prestation encourageante sur l’Amstel Gold Race, où il aurait probablement pu faire un top 10 s’il n’avait pas tenté le diable avec Pogacar à 50 kilomètres de l’arrivée (20ème au final), le double champion du monde retrouve aujourd’hui la classique qui lui correspond le mieux, la Flèche Wallonne, qu’il a remportée à trois reprises dans sa carrière. L’occasion idéale de marquer les esprits. Alaphilippe peut-il encore jouer la gagne au sommet du mur de Huy face à des ténors comme Pogacar et Evenepoel ? Interrogé sur Eurosport.fr, l’intéressé est resté évasif : « Je ne sais pas vraiment parce que je ne me pose pas la question, pour être honnête. Je fais ce que j’ai à faire, j’ai travaillé dans le bon sens, j’ai un bon feeling et je sais que ça va. Après, les autres, il y en a pour qui ça va encore mieux, mais je me sens vraiment prêt à donner le maximum. Je me suis bien fait mal aux jambes au Pays Basque, mon approche des Ardennaises a été parfaite. J’ai fait le maximum pour être ici et, surtout, je vais donner le maximum sur les courses. Donc, je me sens bien et j’ai hâte de courir. Et je pense qu’on aura des réponses après les Ardennaises ».

« Le mur de Huy, c’est un effort tellement dur »

Le Français se dit prêt à trouver la vérité sur ses capacités au top niveau dans l’ascension du mur de Huy, où il sait qu’il se fera mal, que ce soit pour un podium ou pour un top 15 : « Gagner au sommet du Mur de Huy, c’est beau, c’est dur, c’est horrible et en même temps, c’est gratifiant. C’est un effort tellement dur que, d’un côté, j’aime cette course, et de l’autre côté, je n’ai pas hâte d’arriver dans le Mur de Huy ».

Articles liés