Après la défaite humiliante subie samedi dernier à Reims (3-1), Roberto De Zerbi a décidé de casser la routine de ses joueurs, en changeant son management et ses entraînements. Ce qu’il avait déjà fait en novembre dernier quand l’OM était parti en stage à Mallemort, avec trois entraînements d’affilée à 5h30 du matin.
Pour lancer une nouvelle dynamique et renouer avec la victoire après avoir enchaîné trois défaites consécutives, Roberto De Zerbi a décidé d’effectuer du changement dans sa préparation, comme indiqué par RMC Sport. Entre des séances que les joueurs découvraient au jour le jour et des entretiens individuels ou en petits groupes, l’entraîneur de l’OM a voulu « casser la routine » de ses joueurs.
« Il fallait vraiment casser cette routine, changer quelque chose »
« Je ne sais pas l'effet qu'aura cette semaine. Mais je sais que si on fait la même routine qu’avant, c’est pas bon. Il fallait vraiment casser cette routine, changer quelque chose », a confié Roberto De Zerbi ce vendredi en conférence de presse, à deux jours de la réception de Toulouse. Le technicien italien est alors revenu sur le stage à Mallemort en novembre dernier, qui avait permis de ressouder le groupe et d’entamer une dynamique positive.
« On s'est entraînés à 5h30 du matin trois fois d'affilée, mais ce n’était pas une punition »
« Après le match aller contre Lens, après le match contre Auxerre, quand on a été en mise au vert, on s'est entraînés à 5h30 du matin, trois fois d'affilée, mais ce n’était pas une punition. Je ne punis même pas mes enfants, je donne une liberté totale. Je sais faire l'entraineur et je pense que je sais quand je dois embrasser les joueurs et être un peu une figure paternelle, ou être dur. Certains entraineurs ont peur de le faire aussi. Pas moi, je suis prêt à tout, il n'y a aucun doute. Des entraineurs plus forts, à Marseille, il y en a sûrement, ils peuvent venir, mais des entraineurs qui sont disposés à tout donner pour leur travail, je ne suis pas sûr. C’est ce que je veux transmettre à l’équipe. Si pendant ce parcours je perds des personnes qui ne sont pas d’accord avec moi, je ne veux pas non plus avoir l’approbation et le consentement de tout le monde. Je n'ai pas peur d'avoir des gens qui ne sont pas d'accord avec moi, mais ce qui est sûr, c’est que tout doit être fait à 100% », a ajouté Roberto De Zerbi.