Polémique - Sextape Valbuena : Djibril Cissé, première cible d'un chantage à 15 000€ ?
La rédaction

Selon les dernières révélations, Djibril Cissé aurait été la cible des mêmes maîtres chanteurs qui ont tenté d’escroquer Mathieu Valbuena, il y a de ça sept ans.

Avant que les yeux se tournent vers Karim Benzema, c’était Djibril Cissé qui semblait être le premier accusé. L’ancien international avait été entendu par la police, vers la fin du mois de septembre dernier. Il a d’ailleurs été le premier footballeur vraiment inquiété par l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, avant d’être rapidement disculpé par le milieu offensif de l’OL lui-même. Pourtant, selon des derniers révélations, l’ancien Bastiais n’est pas vraiment inconnu par les maîtres chanteurs qui ont tenté d’escroquer Valbuena.

Cissé ignorait l’identité des maîtres chanteurs

Le Monde révèle en effet que Djibril Cissé avait été la cible de ces mêmes maîtres chanteurs, il y a de ça sept ans. Axel Angot et Mustapha Zouaoui, les deux personnes inculpées dans l’affaire de la Sextape de Mathieu Valbuena, avaient contacté l’attaquant pour lui promettre de détruire une vidéo compromettante à l’époque, en échange de 15000€. Le joueur de 34 ans avait accepté de payer, afin que la polémique n’enfle pas. Pourtant ce dernier ignorait tout de l’identité de ses maîtres chanteurs, qui avaient tenté de l’utiliser comme intermédiaire dans l’affaire Valbuena.

« On a l'impression que le tuyau est percé »

Daniel Riolo, consultant RMC Sport, était récemment revenu sur l’interview que Karim Benzema avait accordé à TF1, mercredi dernier. « Je vous l’annonce : Jakubowicz (NDLR : L’avocat de Karim Benzema) va dire que tous ceux qui condamnent Benzema sont des racistes » avait-il expliqué. « Faut-il se plaindre des fuites dans la presse ? Les gens ont un problème avec la vérité. Que je ne sois pas content de voir mes déclarations dans la presse, OK. Mais la question est de savoir : est-ce que le journaliste a le droit de le faire ? Le journaliste a le secret des sources. Son métier est d’informer. Il raconte quelque chose. Ensuite, il assumera s’il a mal raconté. On a l’impression que le tuyau est percé de partout dans cette affaire. Ce n’est pas de notre faute si ça fuite. Mais on a ces éléments qui nous poussent à penser certaines choses. L’objectivité c’est ce qu’il y a de moins partagé ».

Articles liés