Devenu le latéral gauche titulaire de l’OM, Jordan Amavi a pourtant débuté à un autre poste. C’est à Nice, lorsqu’il était alors entraîné par un certain Claude Puel, que l’olympien a découvert ce rôle.
Après un début de carrière délicat, notamment ralenti par une rupture des ligaments croisés, Jordan Amavi a désormais trouvé de la stabilité à l’OM. Débarqué sur la Canebière à l’été 2017, le Toulonnais s’est progressivement imposé comme latéral gauche titulaire, jusqu’à même être convoqué avec l’Équipe de France. L’arrivée libre de Yuto Nagatomo ne devrait pas trop réduire son temps de jeu, mais au contraire lui permettre de souffler, alors qu’il était le seul joueur à son poste l’an dernier au sein de l’effectif d’André Villas-Boas. À un an du terme de son contrat à l’OM, tous les voyants sont donc au vert pour Jordan Amavi, dont la carrière aurait pu être bien différente.
Amavi reconverti comme latéral par Claude Puel
Alors tout jeune joueur, dans les rangs de l’OGC Nice, Jordan Amavi se rêvait évoluer aux avants-postes. Et c’est lors de ses premières heures chez les professionnels qu’une discussion avec son entraîneur de l'époque ClaudePuel a tout changé à ses plans de carrière. Sur le site officiel de son club, l’Olympien raconte : « Claude Puel est venu me parler sur un terrain. C’était à la fin de l’entrainement avec les pros. Il me dit : "comme tu sais et comme tu as pu le remarquer on veut te faire jouer arrière gauche. On pense que tu as les qualités pour. Tu cours vite, tu sautes haut, tu es endurant, tu peux répéter les efforts. On pense que ça peut être intéressant pour toi pour le futur". Le coach Puel a lancé pas mal de joueurs qui maintenant sont des stars internationales. Il sait ce qu’il fait, on est obligé de lui faire confiance. Je voulais être professionnel et être un joueur offensif. Ça ne marche pas, je suis replacé défensivement et je vais bosser pour réaliser mon rêve même si c’est à un autre poste et que ce n’est pas comme je l’imaginais. » Difficile d’imaginer quelle aurait été la carrière d’Amavi sans cette décision, mais il semble que Claude Puel ait été clairvoyant sur ce coup-là.