Spécialiste du football anglais, le journaliste Julien Laurens a eu l’occasion de voir Roberto De Zerbi à l'œuvre pendant deux saisons avec Brighton. Il a alors comparé la situation actuelle de l’OM avec les problèmes qu'il a rencontrés en Angleterre, notamment le moment où le technicien italien, que l’on annonce ces dernières semaines dans le viseur de l’AC Milan, a clairement fait comprendre qu’il voulait partir.
Au terme d’une deuxième saison bien plus compliquée que la première, Roberto De Zerbi a mis fin à son aventure à Brighton il y a presque un an, avant de s’engager avec l’OM. Un départ sur lequel est revenu le journaliste Julien Laurens, spécialiste du football anglais, alors que le technicien italien vit une période difficile actuellement à Marseille.
« Je le trouve déjà un peu limite à l’OM… »
« Le courant ne passait plus avec les joueurs à Brighton ? Non, ce n’est pas ça. C’était avec la direction. En fait, dès qu’il a été contacté par United et par les plus gros clubs, il a commencé à faire de la communication. Je le trouve déjà un peu limite à l’OM… Au départ c’est très bien, il est charismatique, mais en deuxième partie de saison dernière, il est parti en vrille complètement. Alors que c’est un des clubs les mieux gérés, il avait toujours une insinuation à sortir : “si ça continue comme ça, ça sera sans moi…” Mais ton patron va lire ce que t’as dit ou il va regarder la télé, ce n’est pas possible de parler comme ça », a confié Julien Laurens, dans un entretien accordé au Phocéen. Ce qui rappelle le « si c’est moi le problème, je dois partir » lâché par Roberto De Zerbi en novembre dernier après une défaite à domicile contre Auxerre (1-3).
« Ça partait un peu dans tous les sens, mais parce qu’il avait envie de partir en fait »
D’autant plus que ces dernières semaines, et encore plus ces derniers jours, Roberto De Zerbi est annoncé avec insistance vers l’AC Milan par la presse italienne. Son agent, Edoardo Crnjar, aurait même rencontré Fabio Paratici récemment, probable futur directeur sportif des Rossoneri. « Ça partait un peu dans tous les sens, mais parce qu’il avait envie de partir en fait, il avait fait le tour, il le disait haut et fort alors que tu te dois quand même d’essayer d’arrondir un peu les angles. Plus ça allait, moins il était sympa. Mais avec les joueurs, il n’y avait aucun problème. La plupart étaient même dégoûtés de le voir partir. Mais en même temps, il ne leur avait pas fait ce qu’il vient de faire à Marseille, en les empêchant de rentrer chez eux », a ajouté Julien Laurens.