Mercato : De Zerbi était prêt à snober l’OM ?
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Annoncé dans le viseur de plusieurs grands clubs européens après avoir acté son départ de Brighton, Roberto De Zerbi a décidé de rejoindre l’OM, avec qui il s’est engagé jusqu'en juin 2027. Mais selon l’ancien défenseur de l’AC Milan Filippo Galli, le technicien italien voulait dans un premier temps débarquer chez les Rossoneri.

Si l’arrivée d’Adrien Rabiot a été officialisée ce mardi, le plus gros coup de l’OM cet été est probablement Roberto De Zerbi. Le technicien italien a eu un impact considérable sur l’attractivité de Marseille lors du dernier mercato estival, lui permettant d’attirer des joueurs tels que Mason Greenwood ou Pierre-Emile Hojbjerg. Mais s’il s’est engagé pour trois ans avec l’OM, l’Italien aurait dans un premier temps préféré l’AC Milan.

« De Zerbi voulait venir à l'AC Milan »

« De Zerbi voulait venir à l'AC Milan, il aurait couru. Il m'a montré la photo de l'époque où il était Rossoneri. Quand on lui parle, on sent l'esprit Rossoneri, ce que certains appellent le Milanisme, mais les choses se sont passées différemment », a déclaré l’ancien défenseur de l’AC Milan, Filippo Galli, dans un entretien accordé à La Fiera del Calcio. En effet, c’est finalement Paulo Fonseca, également pisté par l’OM, qui a succédé à Stefano Pioli sur le banc des Rossoneri.

« Il a une grande capacité à savoir impliquer tout le monde »

Filippo Galli estime en revanche que Roberto De Zerbi aura un gros impact à l’OM : « Quand je suis allé le voir dans son bureau à Marseille, il venait de terminer l'entraînement, mais il était déjà totalement immergé dans la nouvelle réalité. Il a une grande capacité à savoir impliquer tout le monde, des joueurs au staff, mais aussi les gens qui l'entourent et qui vivent pour le club. Il est clair que Marseille a toujours sa propre identité, mais la transition de Roberto, que j'espère la plus longue possible, laissera certainement quelque chose derrière elle et construira une certaine forme d'identité footballistique, à défaut d'autre chose. »

Articles liés