L’OM fait un choix crucial, c’est la catastrophe
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

L’Olympique de Marseille réalise une saison éprouvante marquée par des difficultés sportives et des galères en dehors du terrain. Invité à revenir sur les derniers mois mouvementés du club phocéen, Benoît Cheyrou estime que Pablo Longoria est responsable, les problèmes démarrant avec l’arrivée de Marcelino pour succéder à Igor Tudor sur le banc de touche.

Avec quatre matches de suite sans victoire en Ligue 1, l’Olympique de Marseille est en grande difficulté et pointe désormais à la huitième place au classement, à six points du quatuor de tête. La saison est longue pour le club phocéen, qui a également dû gérer quelques polémiques et une crise importante en septembre après une réunion houleuse entre supporters et dirigeants, entraînant le départ de plusieurs membres du club. Interrogé par Football Club de Marseille, Benoît Cheyrou estime que le choix du nouvel entraîneur l’été dernier a été le début des ennuis pour l’OM.

L’OM s’est planté avec Marcelino ?

« Tu aimes ou tu n'aimes pas Sampaoli, il a eu des résultats, tu aimes ou tu n'aimes pas Tudor, il a eu des résultats, et c’était une philosophie de jeu qui n’était finalement pas si différente les deux. Avec beaucoup de joueurs qui se projettent de derrière, des défenseurs qui se projettent, on se rappelle de Chancel Mbemba qui montait, Gigot qui montait. Sampaoli voulait garder le ballon dans le camp adverse alors que Tudor c’était un peu plus direct. Tout n’était pas pareil mais il y avait beaucoup de similitudes et surtout une défense avec 3 défenseurs et des joueurs qui passent beaucoup sur les côtés, des pistons et tu es passé radicalement de joueurs qui se projettent vers l’avant, qui sont dans le déséquilibre, qui te trouvaient des décalages, par des courses vers l’avant à un jeu de 4-4-2 très cadré complètement à l’inverse avec Marcelino », juge Benoît Cheyrou.

« C’est ce virage-là que je n’ai pas bien compris »

« C’est ce virage-là, je pense qui a fait très mal et quand tu fais quelques semaines avec cette philosophie de jeu que t’essayes de refaire un effectif pour rentrer dans ce 4-4-2 alors que depuis 2 ans ton effectif il est orienté vers des joueurs qui se projettent… Là, il y a eu un virage vraiment à 180° et c’est ce virage-là que je n’ai pas bien compris et que maintenant t’as du mal, tu cours après ce retard que t’as pris », poursuit l’ancien joueur de l’OM.

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