Très impliquée de le cyclisme féminin notamment par son rôle de directrice du Tour de France Femmes, Marion Rousse a clairement fait évoluer les choses. De retour sur route après avoir fait sa légende en VTT, Pauline Ferrand-Prévot se dit d'ailleurs impressionner par l'évolution du cyclisme féminin.
Quintuple championne du monde en VTT, Pauline Ferrand-Prévot a glané le dernier titre majeur qui lui manquait dans la discipline l'été dernier en devenant championne olympique à Paris. L'occasion de faire son retour sur la route dix ans après son titre de championne du monde. L'ambition de la coureuse de Visma-Lease a Bike est claire : briller sur le Tour de France. Troisième des Strade Bianche et deuxième dimanche sur le Tour des Flandres, seulement battue par la championne du Monde Lotte Kopecky, Pauline Ferrand-Prévot fait ainsi un retour très remarqué. Et pourtant, le cyclisme féminin a largement évolué et progressé, notamment sous l'impulsion de Marion Rousse comme le constate Pauline Ferrand-Prévot.
Pauline Ferrand-Prévot impressionné pour son retour
« Lors de mes premières courses, j’ai réalisé que le cyclisme féminin a beaucoup évolué en quelques années. Ce n’est plus ce vélo où il fallait juste appuyer sur les pédales pour faire la différence. Maintenant, il faut se placer, éviter les chutes, être attentive et présente aux bons moments. Ce ne sont pas des choses que l’on peut travailler à l’entraînement alors je voulais bosser ces aspects-là sur ces deux Classiques en vue des premières étapes du Tour de France, où les routes seront sinueuses en Bretagne. Ce sera assez tactique », promet-elle auprès de DirectVelo, avant d'évoquer son ambition pour le Tour de France Femmes.
«Le top niveau, j’espère l’atteindre cet été sur le Tour»
« Je ne sais pas si l’on peut dire que je suis en avance. En fait, je ne m’attendais pas à grand-chose. C’est du réapprentissage. Disons que c’est bien de voir que j’ai encore une marge de progression et c’est cool de revenir à ce niveau. Je ne suis vraiment pas au top. Je ne saurais pas dire vraiment ce qu’il me manque mais j’ai encore de la marge, je le sens. Le top niveau, j’espère l’atteindre cet été, au bon moment, sur le Tour », ajoute Pauline Ferrand-Prévot. Des propos qui feront probablement plaisir à Marion Rousse, directrice du Tour de France Femmes, et qui œuvre pour faire progresser la discipline.