A moins de 100 jours du départ du Tour de France Femmes, Marion Rousse continue sa tournée des médias et ne manque de s'enthousiasmer pour l'évolution du cyclisme féminin. «Adoptée» par le public, le directrice de la Grande Boucle féminine affiche ainsi sa joie et son impatience à l'idée de débuter l'édition 2025.

Depuis que Marion Rousse est la directrice du Tour de France Femmes, le cyclisme féminin a pris une nouvelle dimension. Par conséquent, l'édition 2025 de la Grande Boucle féminine, qui s'élancera de Vannes le 26 juillet prochain, est très attendue. Un engouement populaire qui réjouit Marion Rousse, très fière d'avoir été adoptée par le public.
«On s'est fait adopter par le grand public»
« Je n'ai pas envie de dire qu'on a atteint nos objectifs, car j'ai envie tout le temps de me remettre en question, car c'est comme ça qu'on avance dans la vie. En quatre éditions, ce dont je suis le plus fière, c'est que j'ai l'impression que dès le début, on s'est fait adopter par le grand public. On est rentré dans le quotidien des gens, ils ont compris que c'était un vrai Tour de France, avec la magie qui va avec. C'est un spectacle gratuit, les gens viennent nous voir sur le bord des routes. Quand je vois la présence de gamins et gamines, et pas que, je suis impressionnée qu'on soit arrivé à un tel résultat en 4 ans. On passe aussi de 8 à 9 jours de course cette année, c'est un message fort. On ne se repose pas sur nos lauriers, et on ne se ferme la porte à rien », confie-t-elle dans des propos rapportés par Cyclism'actu, avant d'évoquer le fait que le grand départ de l'édition 2025 se fasse en Bretagne.
«C'est un spectacle gratuit»
« C'était très important, et j'ai même envie de dire logique, de partir depuis cette belle région de la Bretagne, qui est une terre de champions et de championnes, avec un public de connaisseurs et de pratiquants. Le Tour de France Femmes, ce sont des parcours, des coureuses et une compétition, mais c'est aussi la beauté des paysages. La force du Tour, c'est de s'adresser à la fois aux passionnés et à d'autres personnes qui ne vont pas forcément regarder du vélo toute l'année. Et la Bretagne répond vraiment à toutes ces caractéristiques, avec un Grand Départ et deux premières étapes pour puncheuses déjà très importants pour le restant de la semaine et le classement général », ajoute Marion Rousse.