Ayant contribué au développement du football féminin en France quand il était encore président de l'OL, Jean-Michel Aulas ne relâche pas ses efforts. Aujourd'hui vice-président de la FFF et président de la commission du haut niveau féminin, il travaille sur du lourd pour la D1 Arkéma. Aulas peut d'ailleurs compter sur Pablo Longoria pour cela...
Avec l'OL et le PSG, le football féminin français a deux très bonnes locomotives. Mais derrière, ça a un peu de mal à suivre. Jean-Michel Aulas aimerait remédier à cela. Ayant mis Lyon au sommet du football européen féminin, celui qui est aujourd'hui vice-président de la FFF a pris les choses en main. Ce mardi, Aulas a ainsi organisé une réunion au siège de la Fédération et à ses côtés, on pouvait retrouver quasiment tous les présidents, dont Pablo Longoria, aux commandes à l'OM.
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— le10sport (@le10sport) February 7, 2024
« On veut en faire la première Ligue européenne »
Suite à cette réunion, Jean-Michel Aulas s'est confié pour France TV Info. L'occasion pour l'ancien président de l'OL d'annoncer son grand projet pour la D1 Arkéma : « Je suis très satisfait de la présence des présidents, qui sont quasiment tous là. C'est quand même une performance. Il y a quelques années, je ne pense pas qu’on aurait eu une assistance complète des présidents de D1 et de D2 concernés. C’était une très bonne réunion, ils ont tous envie de participer à notre D1 Arkema. On cherche peut-être d’ailleurs à changer de nom dans le futur. On veut en faire la première Ligue européenne. Et pour ça, il faut structurer maintenant. Il y a 20 ans, quand l’Angleterre a lancé les principes de la Premier League, l’idée était d’avoir plusieurs clubs susceptibles de gagner le titre. On veut avoir cinq à six clubs qui jouent le titre. Il faut donc attirer les droits TV comme l’a fait l’Angleterre chez les garçons. C’est le projet que nous essayons de monter ».
« On va s’occuper de la professionnalisation de la D2 »
« Quels sont les prochains objectifs ? À court terme, la mise en place de la LPFF d’un point de vue juridique. On aurait six ou sept personnes spécialisées dans la LPFF. Le coup d’envoi, c’est le 1er juillet 2024. On va s’occuper de la professionnalisation de la D2, avec une licence qui va s’appliquer à ce championnat, comme ce fut le cas l’an passé avec la D1. Il y a un certain nombre d’hypothèses encore à évoquer avec les clubs, et notamment l’élargissement de la D1. J’aimerais bien qu’on est tous les grands clubs français masculins dans cette D1 féminine », a poursuivi Jean-Michel Aulas.