Pour cette édition 2025 du Tour de France femmes, ce sont 9 étapes qui seront au programme. Alors que l'arrivée finale sera jugée le 3 août à Châtel, le grand départ aura lieu le 26 juillet prochain. Et c'est de Bretagne, plus précisément de Vannes, que s'élancera la compétition dirigée par Marion Rousse. Et pour cela, il a fallu mettre le prix.
C'est donc le 26 juillet prochain que le coup d'envoi du Tour de France femmes sera donné. Aux commandes de l'événement, Marion Rousse multiplie les événements pour le promouvoir. Dernièrement, la compagne de Julian Alaphilippe se trouvait en Bretagne, d'où sera donné le départ en 2025. En effet, la première étape reliera Vannes à Plumelec, puis le peloton ira de Brest à Quimper. Le Tour de France quittera ensuite la Bretagne à l'occasion de la 3ème avec un départ donné de La Gacilly.
« Ça va coûter 1,2 million d’euros à la région »
Mais voilà qu'accueillir le grand départ du Tour de France femmes a eu un prix pour la Bretagne. En effet, rapportée par actu.fr, la région explique : « La venue du Tour de France femmes va coûter 1,2 million d’euros à la région ». Un investissement coûteux donc, mais qui est loin d'être à perte. Bien au contraire. Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne, fait en effet savoir : « Les retombées économiques sont 5 à 6 fois supérieur à l’argent mis par les collectivités. C’est argent n’est pas perdu, il permet d’organiser des fêtes populaires. C’est un moment gratuit où le citoyen peut profiter de la caravane et des cycliste. Ce sont des souvenirs qui marquent une vie ! ».
« On savait qu’un jour on viendrait en Bretagne »
Directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse s'était confiée dernièrement sur ce grand départ de Bretagne. L'ancienne championne de cylisme avait alors confié : « C’était une évidence, on savait qu’un jour on viendrait en Bretagne, c’est un passage obligé avec un public de connaisseurs, une terre de champions et championnes, avec en plus un paysage qui est juste magnifique, ça fait vraiment partie de la magie du Tour. On a trouvé en plus un terrain idéal pour ces trois premières étapes. Tous les ingrédients étaient réunis. Il fallait aussi que la Bretagne ait envie de nous accueillir, et ça a été le cas ».