OM - PSG : Bernard Tapie à l'origine d'une «boucherie»
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Ce dimanche en clôture de la 9ème journée de Ligue 1, Parisiens et Marseillais se donneront rendez-vous pour un match que tout le monde attend. La rivalité entre ces deux équipes ne cesse de susciter des réactions et cette année, l'OM semble avoir les moyens de faire vaciller le PSG à domicile. Avant ça, les confrontations entre les deux clubs sont remplies d'histoires. Laurent Tapie, le fils de Bernard Tapie, est d'ailleurs revenu sur le match de 1992 entre les deux clubs.

Dimanche, l'OM et le PSG disputeront leur 108ème duel commun, une longue rivalité qui s'est envenimée avec les années. Les deux clubs, tous les deux sur le podium de Ligue 1 pour le moment, n'auront pas à vivre une incroyable boucherie comme ce fameux match de 1992, resté dans les mémoires pour sa violence avec 55 fautes au total. D'ailleurs tout ça est parti de Bernard Tapie, comme le confie son fils Laurent dans une anecdote.

« Une provocation sans limites »

Interrogé dans l'émission But Football Club de Sud Radio, Laurent Tapie a révélé les coulisses de cet affrontement sauvage de 1992. « En 1992, le PSG-OM avait été une boucherie intégrale. Artur Jorge avait fait une interview publiée par L'Equipe le matin où il y avait écrit, "on va leur marcher dessus". Mon père, ce qu'il a fait, il a fait faire une copie en format A0, donc énorme de l'article, et l'avait affiché dans le vestiaire de l'OM à Paris. Il regardait la réaction des joueurs en disant : "Vous avez vu, vous allez vous faire marcher dessus." » explique-t-il.

Une communication maladroite

Forcément, cette initiative de Bernard Tapie a provoqué quelque chose chez les joueurs marseillais et c'est peut-être pour cette raison que le match a dégénéré. « Dire ça quand il y a Boli, Amoros, Di Meco... Di Meco faisait des tacles à la hauteur de la carotide, c'était une catastrophe. Mais l'OM n'a pas perdu. C'était une petite maladresse de communiquer de cette façon » reconnaît Laurent Tapie.

Articles liés