En 2017, l'ASSE bouclait le prêt de Remy Cabella en provenance de l'OM. Une opération bouclée dans les ultimes instants du mercato estival. Aujourd'hui au LOSC, le milieu de terrain était en concurrence avec Yannis Salibur, dont la candidature a été appuyée par Vincent Labrune, qui semble avoir outrepassé ses prérogatives.
L’Equipe a publié une vaste enquête sur les agissements de Vincent Labrune lorsqu’il était administrateur indépendant de la LFP. Le quotidien sportif révèle que l’actuel président de l’instance aurait conseillé de nombreux présidents qui l’ont, par la suite, mené au pouvoir. En 2017, l’ancien dirigeant de l’OM avait notamment donné un coup de main à Bernard Caïazzo à l’ASSE.
L'OM envisagerait un retour de Mendy après son parcours tumultueux à Lorient. Un coup de théâtre à surveiller ! ⚽
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Labrune aurait conseillé l'ASSE
En 2017, le club stéphanois recherchait un renfort offensif. Labrune aurait alors donné son avis sur le recrutement stéphanois et conseillé au dirigeant stéphanois de recruter Yannis Salibur, alors à Guingamp. Le quotidien sportif a pu mettre la main sur un mail écrit par Labrune et destiné à Caïazzo : « L'énorme avantage de cet accord serait : 1) Que vous auriez un super joueur pour zéro cette année ; et pour 2 M€ sur les 2 prochaines saisons. 2) Dans la stratégie de trading qui est la vôtre, vous pourriez revendre le joueur dans deux ans sans l'avoir payé et avec plus-value. 3) Vous pourriez ainsi avoir le bénéfice d'une revente en 2019 tout en maintenant les échéances de paiement négociées au départ si vous le souhaitez. Ou anticiper le remboursement des échéances avec le fruit de la vente. Comme je présume que le salaire du joueur est très abordable, le coût de cette opération serait faible sur l'exercice (à comparer avec celui de Cabella par exemple) tout en étant propriétaire du joueur ! ».
Nouvelle polémique pour Labrune
Finalement, l’ASSE avait bouclé le prêt de Remy Cabella (OM), mais cette enquête montre l’influence de Labrune dans le processus de recrutement des équipes et la preuve de cette aide interdite. Questionné sur sa relation avec l’actuel président de la LFP, Caïazzo avait tenté de sauvé les apparences. « Vincent, c'est un pote avant tout. On va discuter sur tel ou tel joueur. (...) Parce qu'il représente un avantage : il possède une très bonne connaissance du marché européen et il est bien avec tous les présidents de club. » avait confié l’ancien président du conseil de surveillance de l’ASSE. Mais le mal est déjà fait pour un Labrune un peu plus fragilisé.