Attentats de Paris - Thierry Braillard : «L’Euro 2016 aura bien lieu en France»
La rédaction

Alors que les attentats qui ont frappé Paris inquiètent le monde du football quant à la capacité de la France à organiser l’Euro 2016, Thierry Braillard a mis les choses au clair.

Victimes d’une terrible série d’attentats vendredi soir, la France et Paris ont lourdement été touchées. Le bilan provisoire fait état de 132 morts ce qui relance la question de la sécurité à sept mois du début de l’Euro 2016 organisé en France. En effet, le stade de France a été l’un des théâtres des attaques terroristes. Trois kamikazes se sont ainsi faits explosés aux abords du stade. Mais Thierry Braillard, le secrétaire d’état chargé des Sports, a confirmé que la France organiserait bel et bien cette compétition.

« Je crois qu’il faut qu’on montre que la France est forte »

« Commencer à se poser la question, c’est commencer à nourrir ces barbares, qui n’attendent que cela quelque part. Au contraire : je crois qu’il faut qu’on montre que la France est forte et qu’elle est tout à fait en capacité d’accueillir la Cop 21 dans quelques jours, d’accueillir une compétition comme l’Euro (de football), tout comme nous avions accueilli l’Euro de basket (l’été dernier) dans de grandes conditions de sécurité. Donc au contraire, je crois qu’il faut lever ces inquiétudes et montrer notre détermination à ce que ce soit une fête populaire et que tout se passe bien », explique-t-il dans Stade 2.

« Cette inquiétude ne date pas d’aujourd’hui »

« Cette inquiétude ne date pas d’aujourd’hui. Je l’ai dit à plusieurs reprises : la sécurité est l’enjeu majeur de l’Euro 2016. Ça l’était dès notre candidature, ça l’était de façon aiguë depuis les attentats de janvier et ça l’est encore plus maintenant. C’est une donnée avec laquelle on doit composer. Personne ne peut avoir la prétention d’empêcher à 100 % des actions de cette nature. De toute façon, aujourd’hui, ce qui me préoccupe, c’est la sécurité de mon pays, pas de l’événement dont j’ai la responsabilité. C’est la France en tant qu’État, en tant que nation, qui est visée. Le problème de la sécurité est global », expliquait quant à lui Jacques Lambert, le président du comité d’organisation.

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