Mercato : Un loft au PSG et à l’OM, le coup de gueule est lâché
Thibault Morlain

Durant ce dernier mois du marché des transferts, que ce soit au PSG ou à l’OM, on souhaite dégraisser et faire partir plusieurs joueurs. Et pour cela, on n’hésite pas à mettre en place des moyens radicaux comme la création d’un loft pour les indésirables. Une politique ne manque pas de créer la polémique, notamment auprès de l’UNFP. 

Alors que le mercato fermera ses portes le 31 août prochain à minuit, ça va encore bouger un peu partout. Du côté du PSG et de l’OM, on a d’ailleurs un grand objectif : dégraisser. En effet, les effectifs de Christophe Galtier et Igor Tudor sont actuellement bien fournis, par conséquent, Luis Campos et Pablo Longoria sont au travail pour réaliser certaines ventes. Et pour cela, les indésirables sont clairement poussés vers la sortie. Au PSG, un loft a notamment vu le jour. Mauro Icardi, Layvin Kurzawa, Idrissa Gueye ou encore Ander Herrera s’entrainent notamment à part. Il en est de même également à l’OM avec Kevin Strootman

« Cela m'inquiète terriblement »

Les méthodes sont radicales pour se séparer de ces indésirables au PSG, à l’OM, mais aussi concerne aussi d’autres clubs. Et cela ne plait clairement pas à l’UNFP. En effet, pour RMC, Philippe Piat, co-président de l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels, a lâché à propos de ces lofts : « Cela m'inquiète terriblement. Un joueur qui est dans un club, qui fait exprès de ne pas jouer, je pense que ça n'existe pas, poursuit celui qui était lui-même joueur professionnel par le passé. Quand un joueur on l'accuse d'avoir un mauvais esprit, c'est qu'à l'intérieur du club, on ne le fait pas jouer ou qu'il a des problèmes personnels, et donc il n'est pas à 100%. (…)  Pourquoi des clubs ont autant de joueurs sous contrat? Si vous écoutez la DTN, la DNCG, la LFP, tout le monde reconnaît qu'il faut 25 joueurs ». 

« Les clubs veulent faire du trading »

« La raison c'est que les clubs veulent faire du trading, prennent un maximum de joueurs et se disent que si jamais il y en a un qui ne jouera pas, le club se dit qu'il trouvera bien un pigeon pour racheter le joueur. Le loft ce n'est pas seulement pour des joueurs qui jouent mal ou qui n'ont pas envie, il est aussi là pour des joueurs dont on veut se séparer et que l'on veut envoyer en Turquie ou je ne sais où juste parce qu'on n'a plus envie de les faire jouer. Et si lui ne part pas, on dit que le club va faire faillite, on lui met la responsabilité sur le dos. En plus on lui dit que s'il ne baisse pas son salaire, on va lui mettre des contraintes », a également poursuivi Philippe Piat

Au 1er septembre, c’est terminé

Toutefois, ces lofts ne pourront pas durer dans le temps. En effet, à compter du 1er septembre, au lendemain de la fermeture du marché des transferts, ces joueurs en question devraient légalement être réintégrés au groupe professionnel. « Ils ne peuvent pas être écartés pour des raisons de salaires ou de transferts », a conclu le co-président de l’UNFP

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