Alors que le PSG sortait d'une décennie de galère, le Qatar a choisi ce club pour tenter de dominer le football mondial. Un choix qui aurait surpris dans l'entourage de Nasser Al-Khelaïfi, mais ce dernier n'avait aucun doute sur le choix de Doha, quitte à tacler l'Olympique de Marseille...
En grande difficulté sous ColonyCapital, le PSG est passé sous pavillon qatari en 2011 avec le rachat du club par le fonds d'investissement QSI. Neuf années après, le Paris Saint-Germain est passé dans une nouvelle dimension grâce à ses succès nationaux, ses investissements majeurs avec KylianMbappé et Neymar, sa communication et sa première finale de Ligue des champions cet été, perdue contre le BayernMunich. Le Qatar n'a donc pas encore atteint son objectif principal, remporter la plus prestigieuse des compétitions européennes, mais semble sur le bon chemin. Un pari gagnant qui faisait pourtant douter au moment de ce rachat.
« Le PSG ? C'est mieux que l'OM »
Co-auteur du livre "PSG 2010-2020 : Une décennie pour rêver plus grand", ClémentPernia était l'invité de Sud Radio. L'ouvrage revient sur l'arrivée des Qataris à Paris, et notamment sur la nomination de Nasser Al-Khelaïfi à la tête du club de la capitale. Un choix qui a surpris HafidDerradji, journaliste algérien proche de Doha comme on peut le découvrir dans le livre. « D'ailleurs pourquoi le PSG ? Pourquoi pas l'OM ? », aurait ainsi demandé Derradji à Al-Khelaïfi, avant la réponse sans appel de celui qui deviendra président : « Non, le PSG c'est mieux! » ClémentPernia est revenu en détail sur cette discussion sur Sud Radio : « Pourquoi Hafid lui demande ça ? Il est surpris et n'y croit pas. Nasser lui dit que l'Émir rachète le PSG et qu'il est nommé président. Et surtout, le PSG va mal sportivement. Le club a joué le maintien en 2008 avant de faire une saison médiocre en 2009/2010. Et pourquoi pas l'OM donc, c'est le sens de la phrase. La réponse de Nasser, c'est que le PSG c'est mieux. Le PSG c'est Paris, ça rayonne, ça brille et il y a moyen de faire de grandes choses. L'avenir lui donnera raison. »