Dixième en Australie, puis déclassé en Chine, Lewis Hamilton est déjà critiqué pour son début de saison chez Ferrari, bien qu’il ait remporté la course sprint à Shanghai. Des critiques très dures aux yeux de Frédéric Vasseur. Le patron de la Scuderia a pris la défense du septuple champion du monde et assure qu’il n’est pas « périmé ».
Lewis Hamilton aurait probablement rêvé d’un meilleur début d’aventure sous les couleurs de Ferrari. Seulement dixième à l’issue du Grand Prix d'Australie, le septuple champion du monde a fini sixième en Chine, avant d’être déclassé en raison d’une planche trop usée et non conforme. Il n’en fallait pas moins pour que le Britannique soit déjà critiqué par plusieurs observateurs, ce qui n’a pas plu à Frédéric Vasseur.
« Penser qu'Hamilton est usé, périmé, c'est rude. Et en plus c'est faux »
« Reconnaissez que certaines critiques ont été... (il hésite) très dures. Penser qu'Hamilton est usé, périmé, c'est rude. Et en plus c'est faux. Regardez sa dernière course de l'an dernier, il part seizième et finit quatrième en dépassant son équipier », a déclaré le directeur de Ferrari, dans un entretien accordé à L'Équipe.
« Nous n'aurons plus à répondre à cette question de la première pole ou de la première victoire »
En Chine, Lewis Hamilton s’est tout de même imposé lors de la course sprint, ce qui reste une satisfaction chez la Scuderia. « On n'a pas besoin de ça pour valider le projet comme vous dîtes. Ou alors, le projet, c'est beaucoup plus large que le sprint de la Chine. En revanche, nous avons rempli une partie du contrat. Nous n'aurons plus à répondre à cette question de la première pole ou de la première victoire. Sur les trois courses qu'on a faites, c'était l'une des plus grosses dominations qu'on ait eues. Finir avec sept secondes sur le deuxième au bout d'une course qui fait le tiers d'un GP, ça répond un peu aux questions et aux doutes », estime Frédéric Vasseur.