Alors qu’en milieu de semaine, l’équipe UAE Team Emirates a officialisé comme prévu la participation de Tadej Pogagar à Paris-Roubaix, qui se tiendra dimanche 13 avril, la question de ses chances de victoire s’est immédiatement posée. Et plusieurs éléments factuels permettent d’en tirer des conclusions claires.
Depuis l’officialisation par l’équipe UAE Team Emirates de la participation de Tadej Pogacar au prochain Paris-Roubaix, une interrogation majeure s’impose dans les réflexions du peloton, et particulièrement de ses concurrents : le champion slovène est-il vraiment en mesure de lever les bras à Roubaix dès sa première participation ?
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Un argument irréfutable surgi du passé
Le média Het Laatste Nieuws a posé la question à plusieurs spécialistes des pavés. Jorgen Roelandts, le coureur de Movistar, apporte un premier élément à l’appui d’une victoire de Pogacar sur le Vélodrome, à savoir sa capacité naturelle à passer les pavés : « Ce garçon est capable de tout. J'ai revu les images de sa victoire au Tour des Flandres cette semaine. Quand on le voit rouler sur les pavés du Vieux Quaremont, c'est comme s'il n'avait jamais rien fait d'autre ». Quant au directeur sportif des Soudal-Quickstep, Wilfried Peeters, il apporte la preuve indéniable que Pogacar est en mesure de remporter Paris-Roubaix : « Vous souvenez-vous de qui a été le premier à quitter le dernier secteur pavé de l'étape du Tour pour Wallers il y a quelques années ? Pogacar. Ce ne sera pas différent sur Paris-Roubaix ».
« Roubaix, ce n’est pas une histoire de gabarit, c’est là-haut que ça se passe »
Dans les colonnes de L’Equipe, Marc Madiot, patron de la Groupama-FDJ et ancien double vainqueur de l’Enfer du Nord (1985 et 1991), valide l’analyse et apporte de son côté la preuve que la légèreté de Pogacar ne l’empêcherait en rien de gagner : « Bien sûr qu’il peut la gagner. Il a les qualités, ce n’est pas un manche à balai. Et il n’a pas un si petit gabarit que ça (1m76, 66 kg). Je n’étais pas bien lourd, j’étais à 67kg quand j’ai gagné. Roubaix n’est pas une histoire de gabarit de toute façon, c’est là-haut que ça se passe. S’il est prêt dans la tête, et je suis sûr qu’il fait tout pour l’être, il sera dans le match ».