Alors que l’OM fait l’objet de nombreuses spéculations depuis le début du mercato estival, autant dans le sens des départs que dans celui des arrivées, Pablo Longoria s’est prononcé sur les grands contours de la fin du recrutement olympien.
Depuis plusieurs mois, la situation financière de l’OM fait couler beaucoup d’encre, et c’est justement ce contexte qui empêcherait André Villas-Boas et Pablo Longoria, le nouveau directeur sportif phocéen, de pouvoir boucler certains renforts. Pourtant, l’OM a déjà accueillir plusieurs recrues à moindre prix avec Pape Gueye (libre), Leonardo Balerdi (prêt) et Yuto Nagatomo (libre) pour se renforcer dans la perspective de la prochaine Ligue des Champions. Mais désormais, Villas-Boas attend un gros renfort en attaque, et les pistes évoquées ces dernières semaines (M’Baye Niang, Alfredo Morelos, Boulaye Dia, Mariano…) semblent être trop onéreuses pour l’OM. Du coup, la direction calme le jeu dans ce dossier…
« Pas une nécessité vitale de faire un attaquant »
Interrogé sur le site officiel de l’OM ce mercredi, Pablo Longoria a évoqué la suite du mercato, et a mis les choses au clair sur ce fameux dossier de l’attaquant : « On verra dans les trois dernières semaines si on trouve la manière de renforcer l’effectif pour le rendre plus compétitif dans ce mercato très particulier (...) On n’a pas de pression car on veut attendre l’opportunité de consensus. (…) On doit trouver le joueur que l’on apprécie à des niveaux sportif et économique pour renforcer le club. Si cela arrive, On saisira l’opportunité mais pas en prenant le premier joueur qui passe. Si on ne trouve pas le joueur opportun, ce n’est pas une nécessité vitale de faire un attaquant », a indiqué le directeur sportif de l’OM. Et il en va de même pour les éventuels départs à venir d’ici la fin du mercato.
« Pas un club qui doit vendre »
Dans ce même entretien, Longoria a évoqué les ventes de l’OM et assure, malgré tout ce qui se dit autour du club depuis des mois sur ses obligations financières, qu’aucune vente ne serait indispensable en cette fin de mercato : « Il n’y a pas un montant de ventes parce que tu peux arriver au bilan final avec un bon business. (…) On n’a pas un montant minimum à réaliser. L’OM n’est pas un club qui doit vendre tous les ans pour faire des résultats. On vendra si le bon prix arrive pour un joueur et si la situation est convenable », explique-t-il. En clair, même si Morgan Sanson, Maxime Lopez ou encore Boubacar Kamara sont annoncés avec insistance sur le départ depuis le début de l’été, il faudra quoiqu’il en soit débourser le juste prix pour convaincre l’OM de les céder.