Alors que Romain Ntamack a clairement affiché son envie de partir à l'autre bout du monde afin de disputer la tournée estivale du XV de France en Nouvelle Zélande l'été prochain, cette annoncé a fait l'effet d'une bombe. Le règlement interdit en effet à un finaliste de Top 14 de disputer cette tournée d'été, mais de son côté, Bernard Laporte valide la décision de Ntamack.
Interrogé en marge de la victoire du XV de France face à l'Ecosse le 15 mars dernier, Romain Ntamack avait affiché son envie de participer à la tournée estivale des Bleus en Nouvelle Zélande : « Je ne sais pas trop encore ce qu’il est possible de faire ou pas, si les finalistes auront le droit d’aller en Nouvelle-Zélande. Peut-être qu’il y aura une exception de faite en fonction de la tournée, parce que c’est une tournée assez exceptionnelle d’aller jouer en Nouvelle-Zélande. Finale ou pas finale, s’il faut y aller, ce sera avec plaisir. Une tournée en Nouvelle-Zélande, c’est quand même unique. C’est mon rêve de jouer là-bas, donc si j’ai la chance de pouvoir y aller, même si le club est en finale, ce sera évidemment avec plaisir », a indiqué le demi d'ouverture du XV de France et du Stade Toulousain.
La bombe est lâchée
Romain Ntamack envisage donc un coup inédit en se projetant sur la tournée d'été des Bleus, surtout s'il venait à disputer une finale de Top 14 avec Toulouse. La convention FFR-LNR qui régit la mise à disposition des internationaux indique clairement que les joueurs disputant la finale du Top 14 sont exemptés de tournée d’été. Mais le demi d'ouverture du XV de France souhaite donc une révolution afin de pouvoir faire les deux...
Laporte valide pour Ntamack
Dans un entretien accordé au Midi Olympique, Bernard Laporte réagit à ces propos de Romain Ntamack et valide la détermination de l'ouvreur toulousain : « Mettez-vous à sa place. Romain ne fait pas la Coupe du monde. Derrière, il se re-blesse. Il a faim de rugby. Depuis deux ans, il est sevré.C’est de la gestion. En tant que passionné de rugby, je veux voir la meilleure équipe de France affronter les Blacks chez eux. Mais ça ne s’arrête pas là. C’est pour ça que je ne critiquerai pas la gestion du staff qui fait reposer les finalistes. Parce qu’on ne parle pas que d’une gestion de trois matches en Nouvelle-Zélande. C’est une gestion à long terme », indique l'ancien sélectionneur du XV de France.