Mercato - OM : Eyraud peut déjà écarter une piste pour la succession de Villas-Boas !
A.M.

Alors que l'avenir d'André Villas-Boas sur le banc de l'OM est encore incertain compte tenu du fait que son contrat prend fin en juin prochain, Ricardo Carvalho assure toutefois qu'il ne succédera pas à son compatriote.

Passé proche de démissionner suite au départ d'Andoni Zubizarreta, André Villas-Boas est finalement rester à l'OM, sans toutefois prolonger son bail qui s'achève en juin prochain. L'avenir du technicien portugais est donc toujours aussi flou, d'autant plus que ses déclarations laissent encore plus planer le doute. « Ce qu'a dit Jacques-Henri Eyraud est très sympa. J'ai également parlé avec Frank McCourt, mais ce n'est pas le moment. On a de très bons joueurs en fin de contrat et la priorité, ce sont eux. Il faut trouver la solution et j'attends de voir ce qu'il se passera. Si on me propose ? Bien sûr que je pourrais avoir envie de rester, mais j'ai des projets pour ma carrière. On va voir, mais je remercie le président pour ses paroles. Je suis très bien à Marseille », confiait l'ancien entraîneur de Chelsea au micro de RMC. Par conséquent, l'OM devra peut-être rapidement se mettre en quête d'un nouvel entraîneur. Adjoint d'André Villas-Boas, Ricardo Carvalho pourrait assurer ce rôle et permettre de conserver une certaine stabilité et restant dans la continuité. Mais l'ancien international portugais écarte fermement cette possibilité.

«Succéder à Villas-Boas ? Non, c’est sûr et certain !»

« Prendre le relais si Villas-Boas part à la fin de la saison ? Non, c’est sûr et certain ! (…) Le désir de devenir entraîneur principal ? Honnêtement, je ne pense pas devenir entraîneur numéro un. Je veux bien faire mon rôle d’adjoint, déjà. Pour l’instant, je n’y pense pas en tout cas. J’ai joué au foot pendant 20 ans. Ma famille a dû me suivre partout où j’ai joué. J’ai fini à presque 40 ans et la seule chose que je souhaite est de profiter de ma famille, de mes trois enfants. J’avais reçu une proposition de Porto pour intégrer la formation, mais à ce moment-là, je n’étais pas au Portugal. L’invitation d’André pour venir à l’OM a tout changé. Je préférais ce rôle. Premier non, deuxième oui. Et puis, quand je vois André entraîner, je me dis que je n’ai pas le niveau. Il faut tout contrôler. Après, c’est vrai que quand je regarde ma carrière, je me dis aussi que j’ai eu des entraîneurs qui n’étaient pas tops, mais qui ont réussi ! (rires) », lance-t-il dans les colonnes de La Provence.

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