C'est la fin d'un joli chapitre dans la vie de Franck Haise. L'entraîneur français a quitté le RC Lens, club dans lequel il est arrivé en 2017 et avec qui il a tout vécu. La montée en Ligue 1, la place de dauphin du PSG et la redécouverte de la Ligue des Champions ont marqué les années de Franck Haise à Lens. Désormais entraîneur à l'OGC Nice, il a expliqué en conférence de presse son choix de quitter le nord pour la Côte-d'Azur.
L'OGC Nice réalise quelques gros coups sur le mercato. En plus de Florian Maurice, l'ancien directeur sportif du Stade rennais, les Aiglons ont réussi à convaincre Franck Haise de les rejoindre après le départ de Franscesco Farioli à l'Ajax Amsterdam.
«Changer de club, c'est toujours challengeant»
Présenté à la presse ce vendredi, Franck Haise est revenu sur son choix de rejoindre l'OGC Nice : « Parce que les connexions que je pouvais avoir avec Fabrice (Bocquet, le directeur général), que je connaissais déjà, le président (Jean-Pierre Rivère) et les gens du département performance que je connaissais ont été fluides. Flo' (Maurice) est arrivé aussi dans le projet, ça fait beaucoup d'éléments qui m'ont convaincu. Cet alignement entre nous tous est à créer, mais les premières discussions me font penser qu'on arrivera à en créer un vrai. Changer de club, c'est toujours challengeant. J'avais certainement besoin de me challenger. Il n'y a pas d'anxiété. C'est plutôt quelque chose d'hyper positif pour moi. Après, un entraîneur de foot, même quand il reste dans le même club, il repart toujours avec 0 point la saison suivante. Chaque saison, chaque semaine, il doit se remettre en question. »
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— le10sport (@le10sport) June 17, 2024
«Je fais ce métier-là pour partager, pour vivre des émotions»
« Quand j'ai commencé à entraîner à Lens, c'était en Ligue 2. Les assurances, il n'y en a pas. Je ne cherche pas à en avoir, poursuit l'ancien entraîneur du RC Lens. Je fais ce métier-là pour partager, pour vivre des émotions, pour avoir des résultats - ce qui permet de durer - et pas pour avoir des garantis, sinon je ne serais pas en CDD depuis 37 ou 38 ans. Je ne cherche pas d'assurance. »