PSG : Mbappé a tout changé avec Luis Enrique
Jean de Teyssière

Tout au long de sa jeune carrière, Kylian Mbappé a réussi à s'adapter à chacun de ses entraîneurs. De Leonardo Jardim à Unaï Emery, en passant par Mauricio Pochettino et Thomas Tuchel, les façons de coacher sont diamétralement opposées. Cet été, Christophe Galthier a laissé sa place à Luis Enrique et Mbappé a à nouveau dû s'adapter à une nouvelle vision du football, mais le Bondynois l'affirme : il aime ça.

Meilleur buteur de l'histoire du PSG, Kylian Mbappé a à peu près tout prouvé dans le club parisien. Il ne lui reste qu'une chose à faire : remporter la première Ligue des Champions de l'histoire du PSG, avec lui sur le terrain. Peut-être que les multiples expériences vécues avec ses anciens entraîneurs pourront lui permettre d'élargir sa palette de compétences pour mener à bien cette mission.

«J’ai démontré que la pression ne me touche pas négativement»

Dans un entretien accordé à GQ, Kylian Mbappé est revenu sur sa façon de voir le football et ce qui fait qu'il arrive à être performant si souvent : « L’envie de gagner, de repousser les limites et de faire de grandes choses est ancrée en moi. Je pense que je le dois à l’éducation et l’accompagnement que j’ai reçus sur et en dehors des terrains qui m’ont aidé à me construire en tant que joueur et en tant qu’homme. On a tendance à l’oublier mais on reste d’éternels enfants quand on joue au football. Alors certes le niveau change mais la mentalité pas vraiment parce que la passion traverse les années. Nous sommes dans une époque de surconsommation, avec beaucoup de matchs, où les gens attendent énormément des joueurs. J’ai démontré que la pression ne me touche pas négativement et je dirais même que j’en ai besoin pour performer. C’est ça qui permet de maintenir le degré d’excellence requis pour jouer dans les plus hautes sphères. »

«En jouant pour six ou sept entraîneurs différents, j’ai appris six ou sept manières de faire mon métier»

« Je pense qu’au-delà des paramètres techniques, de devenir meilleur du pied gauche ou de la tête, ce qui compte le plus c’est d’élargir sa vision du sport, poursuit le champion du monde 2018. En jouant pour six ou sept entraîneurs différents, j’ai appris six ou sept manières de faire mon métier. J’ai développé différentes facettes de mon jeu et je me suis sans cesse renouvelé. Le bon état d’esprit pour progresser c’est d’écouter et de s’adapter. »

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