Tout le monde s’attendait à des lourdes sanctions et cela a été le cas, puisque seulement quelques semaines après Mehdi Benatia c’est Fabrizio Ravanelli, mais surtout Pablo Longoria qui ont été suspendus. Le président de l’Olympique de Marseille a écopé de 15 matchs fermes, ce qui veut dire qu’il ne pourra pas refouler une pelouse de Ligue 1 au moins jusqu’en septembre prochain.
Sportivement, la défaite sur la pelouse de l’AJ Auxerre est un coup d’arrêt dans la saison de l’OM, qui semblait bien installé à la deuxième place de Ligue 1. Mais ce qui s’est passé autour est pire, puisque le club phocéen se retrouve désormais coupe d'une grande partie de sa direction, avec Mehdi Benatia, puis Fabrizio Ravanelli et Pablo Longoria qui ne pourront plus exercer leurs fonctions.
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« C’est un comportement lunaire »
En ce qui concerne le président de l’OM, on le reverra plus cette saison auprès de son équipe et pour la première fois depuis l’annonce de sa sanction, la commission de discipline de la LFP est sortie de silence. « Le mot de corruption n’avait jamais été utilisé et martelé comme cela au cours d’une soirée » a déclaré son président Sébastien Deneux, auprès du Parisien. « Le fait qu’il tape dans des meubles, dans des caisses ou je ne sais quoi, qu’il prenne la caméra… c’est un comportement lunaire. Il aurait dû se contrôler ».
« S’excuser n’efface pas tout »
« La commission a un rôle d’écoute, c’est une question de respect. S’excuser n’efface pas tout » a poursuivi le président de la commission de discipline de la LFP, qui exerce ce rôle bénévolement depuis seize ans. « Mais on juge à charge et à décharge. Des éléments à décharge, il n’y en avait pas beaucoup. Mais se présenter et nous expliquer le pourquoi des choses et surtout ses regrets sincères a participé à la décision, bien sûr ».