S’il a récemment été confirmé par l’entourage de Frank McCourt, Pablo Longoria a sérieusement pensé à quitter l’OM en septembre dernier, après la réunion houleuse avec les représentants des groupes de supporters. Fabrice Lamperti, journaliste pour La Provence qui l'a interviewé après cet épisode, pensait vraiment que c’était la fin pour le président marseillais.
Huitième de Ligue 1, l’OM ne disputera pas de Coupe d’Europe la saison prochaine. Une saison décevante qui avait déjà très mal débuté, par une élimination face au Panathinaïkos en tour préliminaire de Ligue des champions, puis une réunion houleuse avec les représentants des groupes de supporters, qui a eu pour conséquence les départs de Marcelino et Javier Ribalta.
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— le10sport (@le10sport) May 25, 2024
« La saison était déjà terminée »
« C’est à partir de ce moment là que tu sais que la saison ne sera plus comme avant. Je me souviens d’en avoir discuté avec plusieurs supporters qui m’ont affirmé que la saison était déjà terminée », a confié Fabrice Lamperti, journaliste pour La Provence, dans l’émission Débat Foot Marseille. « Celle-ci a été houleuse pour ne pas dire autre chose. Il y a eu des conséquences directes. Marcelino s’en va alors qu’il n’est pas visé par les supporters qui demandent le départ des quatre principaux dirigeants (Longoria, Ribalta, Tessier, Iriondo). Au départ, tu vas à l’Ajax sans entraîneur. Il y a aucun dirigeant qui représente l’OM aux repas officiels qui précèdent les matchs de Coupe d’Europe. »
« Quand je vois Longoria lors de mon interview, je me dis que c’est la fin »
Fabrice Lamperti a interviewé Pablo Longoria quelques jours après cette réunion et en le voyant, il a sérieusement pensé que c’était terminé pour le président de l’OM : « Quand je vois Longoria lors de mon interview, je me dis que c’est la fin. C’est quand même compliqué d’être président de l’OM et d’avoir ce type de réactions. Des supporters nous ont confié que certains ont parlé aux dirigeants comme on parle à Marseille, un peu fort, on crie et qu’ils auraient aimé se faire remettre à leur place. Si on nous avait remis à notre place, c’était fini. On aurait senti l’autorité présidentielle. On serait passé à autre chose. Pendant toute la première partie de saison, je n’ai pas retrouvé un Pablo Longoria très investi. J’ai trouvé qu’il a repris un peu d’énergie au début du mois de février. Je l’ai senti de nouveau combatif mais avant je pensais qu’il allait faire ses valises à la fin de la saison. »