En 1980, Marius Trésor quittait l’OM pour rejoindre les Girondins de Bordeaux. Une ville que l’ancien international tricolore n’a jamais quittée. 40 ans après sa retraite, le Guadeloupéen, âgé aujourd’hui de 75 ans, est revenu sur son départ ce Marseille et a évoqué les nombreux conseils reçus au moment de cette opération.
A l’instar d’Alain Giresse, Marius Trésor a défendu les couleurs de l’OM et des Girondins de Bordeaux. Après huit ans au sein de la cité phocéenne, le défenseur décidait de rejoindre la Gironde, convaincu par le discours de Claude Bez. Au cours d’un entretien accordé à Bordeaux Sports, Trésor est revenu sur son départ de l’OM.
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Trésor raconte son départ
« Je me retrouve libre, après le titre face à Rennes lors de la dernière journée. J’ai la société Ricard qui vient me voir. Ils avaient déjà Spanghero, le rugbyman, qui représentait la société Ricard, mais le dirigeant, que j’avais connu à Marseille, mais dit qu’ils aimeraient bien qu’un footballeur représente la société Ricard. J’ai dit pourquoi pas, car je n’avais rien, j’étais libre. Mais après trois mois à la société Ricard, j’ai croisé le Président Claude Bez, qui m’a demandé comment ça se passait. Je lui ai répondu que c’était une très belle Maison, mais que je ne pensais pas être fait pour ça » a confié Trésor.
Coup de foudre à Bordeaux
Pourtant, ses amis lui avaient déconseillé de rejoindre Bordeaux en 1980. « Quand j’ai quitté Marseille, tout le monde pensait que le football était terminé pour moi. J’ai eu un Monsieur qui a cru en moi, Claude Bez, qui m’a fait confiance. Même après ma première saison à Bordeaux, ma deuxième saison avec ma Coupe du Monde 82, je n’ai jamais cherché à aller voir ailleurs. J’étais bien à Bordeaux, j’avais un Président qui m’avait fait confiance, et je ne vois pas pourquoi j’allais repartir… Après la Coupe du Monde, j’ai eu des possibilités d’aller voir ailleurs, mais ça ne m’intéressait pas parce que j’étais bien à Bordeaux. Quand j’ai dit à mes amis marseillais que j’allais à Bordeaux, ils m’ont dit ‘mais t’es fou, il ne fait que pleuvoir à Bordeaux’. Je leur ai dit que je ne partais que pour un an… Nous sommes en 2025, je suis arrivé à Bordeaux en 80, et je suis toujours là » a confié l’ancien international tricolore.