Tenu en échec par le LOSC samedi dernier (1-1), l’OM a critiqué plusieurs décisions arbitrales. Un fait de jeu entre Gabriel Gudmundsson et Pierre-Emile Hojbjerg a beaucoup fait parler et aurait pu entraîner un penalty, mais la Direction de l’arbitrage de la FFF a donné raison à Willy Delajod, arbitre de la rencontre.
Comme après chaque journée, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse plusieurs situations litigieuses qui ont nécessité l’intervention de l’arbitrage vidéo. Après la 15e journée de Ligue 1, elle s’est attardée sur deux faits de jeu intervenus lors du match opposant l’OM et le LOSC samedi (1-1), alors que Roberto De Zerbi a ouvertement critiqué l’arbitrage de cette rencontre.
La renaissance de Greenwood à l'OM ne plaît pas à tout le monde… Ses coéquipiers s'interrogent ! ⚽️
— le10sport (@le10sport) December 16, 2024
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La FFF valide les décisions de Willy Delajod
Tout d’abord une intervention de Pierre-Emile Hojbjerg sur Hakon Haraldsson à l’entrée de la surface de l’OM. « Les images montrent que le joueur marseillais joue le ballon et touche clairement celui-ci en premier, avec un geste maîtrisé en direction unique du ballon. C'est ensuite que le joueur lillois touche le ballon et vient heurter la jambe de son adversaire. Il n'y a donc aucune infraction : la bonne décision de ne pas siffler penalty a donc été prise par l’arbitre », a indiqué la Direction de l’arbitrage.
« L'intervention du joueur lillois peut ainsi être considérée comme ne relevant pas d'une faute au sens des Lois du jeu »
En ce qui concerne le contact entre Gabriel Gudmundsson et Pierre-Emile Hojbjerg à la 80e minute de jeu, qui aurait pu être sanctionné d’un penalty, elle a encore donné raison à Willy Delajod : « Le joueur marseillais a d'abord pleinement l'opportunité de jouer le ballon de la tête et c'est dans un second temps que le contact avec le joueur lillois intervient. En conservant sa course de déplacement, le défenseur tente naturellement de se positionner dans la trajectoire du ballon. L'intervention du joueur lillois peut ainsi être considérée comme ne relevant pas d'une faute au sens des Lois du jeu. C'est la raison pour laquelle l'intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage, après analyse n'était pas attendue au titre de l’erreur manifeste. »