C’est la crise à l’OM, il désigne le coupable
Hugo Chirossel

Depuis la réunion entre les représentants des groupes de supporters et la direction qui a eu lieu lundi soir, c’est la crise à l’OM. En plus de Marcelino, Pablo Longoria pourrait lui aussi quitter le club prochainement. Pour Christophe Dugarry, le président marseillais s’est mis tout seul dans cette situation.

Depuis qu’il est devenu le président de l’OM en février 2021, Pablo Longoria organise régulièrement des rencontres entre les représentants des groupes de supporters et la direction. Ce qui s’est une nouvelle fois produit lundi soir, dans un contexte où les performances des Olympiens inquiètent et que Marcelino suscite des doutes. Sauf que cette fois-ci, cette réunion a pris une tout autre tournure et les supporters présents ont réclamé les départs de Pablo Longoria et du reste de la direction de l’OM.

«Longoria, à partir du moment où tu fais une réunion comme ça, tu t’attendais à quoi ?»

Invaincu en cinq journées disputées depuis le début de la saison, l’OM est donc déjà en crise. Selon Christophe Dugarry, Pablo Longoria aurait dû s’y attendre. « Ça fait des années que l’on sait que les supporters ont trop de pouvoir en France. Des dirigeants sont encore surpris de ça. Mais Longoria, à partir du moment où tu fais une réunion comme ça, tu t’attendais à quoi ? », a-t-il déclaré, dans Rothen s’enflamme sur RMC. « Tu sais que les coups de pression vont exister. Je les condamne fermement, je trouve ça honteux. Mais c’est évident qu’il va y avoir des coups de pression. C’est malheureusement le rôle que se sont donnés les supporters. On ne les sanctionne pas, on les laisse faire ce qu’ils veulent et quand ils veulent. »

«La structure de nos clubs me fait doucement rire»

Pour Christophe Dugarry, cet épisode donne également une mauvaise image du football français, notamment après les événements survenus au PSG et à l’OL récemment : « Imagine l’image que tu renvoies au monde du football sur nos trois clubs soi–disant les plus forts (PSG, OM, OL), qui n'ont aucune force structurelle, aucune force de la part de leurs dirigeants... Tu as l’impression que ça peut voler en éclats à chaque déclaration, à chaque mauvaise attitude d’un joueur ou d’un dirigeant. On voit la limite de la force de nos clubs. (...) La structure de nos clubs me fait doucement rire. »

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