Antoine Griezmann ne portera plus le maillot de l'équipe de France. Ce lundi, le joueur a annoncé sa retraite internationale sur les réseaux sociaux. Une officialisation surprenante étant donné que l'attaquant se projetait sur le prochain Mondial il y a encore quelques jours. Champion du monde 1998, Christophe Dugarry s'interroge sur le rôle de Didier Deschamps dans cette décision.
Le 6 septembre dernier, après une défaite face à l’Italie au Parc des Princes (1-3), Antoine Griezmann effectuait un tour d’honneur. Signe annonciateur d’une retraite ? Quoi qu’il en soit, le joueur de 33 ans a officialisé sa retraite internationale sur les réseaux sociaux, à quelques jours du prochain rassemblement de l’équipe de France. Tout au long de la journée, les hommages se sont succédé.
Mbappé : Griezmann «meurtri» à cause de Deschamps ? https://t.co/wczXo9SZpj pic.twitter.com/rvrD1Ba0ut
— le10sport (@le10sport) October 1, 2024
Rothen salue la carrière de Griezmann
Au micro de RMC, Jérôme Rothen a rendu hommage à Griezmann. « Bien sûr qu’il est dans l’histoire à jamais de cette équipe de France. (…) Sa sortie n'est pas belle à cause de Deschamps qui l'a maltraité alors que c'est le seul joueur qui puait le foot » a déclaré l’ancien international français.
« On marche sur la tête »
Christophe Dugarry est aussi amer après l’annonce de Griezmann. En froid avec Didier Deschamps, il s’interroge sur cette retraite. « Je suis dégoûté. Un joueur comme lui mérite autre chose que de finir sa carrière par un tweet. C’est le football d’aujourd’hui, il n’y a pas d’humain. Si Deschamps c’est son Grizou, tu insistes pour qu’il continue et lui faire une sortie à la hauteur du joueur qu’il a été. Si Grizou décide comme ça sur un coup de tête d’arrêter, c’est qu’il y a quelque chose d’important qui s’est passé. Il va falloir que les langues se délient, que les choses soient dites. Ça va se savoir. Ce n'est pas possible que son histoire en équipe de France se termine comme ça. On marche sur la tête. Le mal est profond » a lâché le champion du monde 1998.