Alors que la FA va se prononcer sur la "quenelle" de Nicolas Anelka, Lilian Thuram s'est insurgé qu'un tel geste puisse exister. Le champion du monde 98 a dénoncé le fait que l'humour serve d’excuse.
Lilian Thuram n'a pas goûté le geste de Nicolas Anelka. Alors que le Français a énormément fait parler en France et outre-Manche pour sa quenelle avec West Bromwich fin décembre, le champion du monde 98 s'est insurgé sur le fait que l'humour, soi-disant associé à ce geste, puisse servir d'excuses à des thèse racistes et antisémites. Un tacle directe à Anelka, et Dieudonné.
JE NE CONNAISSAIS MÊME PAS L'EXISTENCE DE CE GESTE
« Honnêtement, j’étais en vacances aux Antilles lorsque cela s’est passé et je n’étais même pas au courant. Et sincèrement, avant tout ceci, je ne connaissais même pas l’existence de ce geste de la quenelle. (…) Je pense que l’on ne peut pas rire de tout, car l’humour est la meilleure façon de propager des thèses racistes et c’est ainsi que restent ancrés les préjugés. La preuve en est que chaque fois que quelqu’un est accusé de racisme, sexisme, homophobie, cela se termine par : oh, je rigolais. »
LA RÉACTION VIRULENTE D'ANELKA ENVERS LA FA
Mis au courant des accusations de la FA, Nicolas Anelka s'était insurgé contre une possible sanction et les moyens utilisés contre lui. « La Fédération anglaise de football a engagé un expert pour statuer sur la signification de ma quenelle..., avait-il confié. Ce dernier a conclu que mon geste avait une connotation antisémite, ce qui a conduit à ma mise en accusation par la FA. Il aurait été légitime que cet expert soit français, vivant en France, et pouvant avoir une connaissance exacte de mon geste. »