Alors que la phase de poules de la Coupe du monde de rugby touche à sa fin, on passera d'ici quelques jours à la phase à élimination directe. Ça débutera alors avec les quarts de finale et à ce stade de la compétition, on pourrait notamment se retrouver avec un choc entre le XV de France et l'Afrique du Sud. Une affiche 5 étoiles qui pourrait néanmoins se tenir dans des conditions particulières pour les Springboks. Explications.
Actuellement en tête de son groupe, l'Afrique du Sud attend de voir le résultat du dernier match entre l'Irlande et l'Ecosse pour connaitre son sort. En effet, les Springboks peuvent terminer premiers, deuxièmes, mais peuvent également se faire éliminer en fonction du scénario de la rencontre entre Irlandais et Ecossais. L'Afrique du Sud a semble-t-il toutefois plus de chances de terminer à la deuxième place, ce qui pourrait alors être synonyme de quart de finale de Coupe du monde face au XV de France, à condition que les Bleus ne se loupent pas face à l'Italie.
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— le10sport (@le10sport) October 5, 2023
L'Afrique du Sud sanctionnée ?
Le 15 octobre prochain, le XV de France et l'Afrique du Sud pourraient donc s'affronter en quart de finale de la Coupe du monde. Mais dans quelles conditions ? Comme le rapporte RMC, les Springboks seraient sous la menace d'une sanction et pourraient sous bannière neutre, sans hymne, ni drapeau. Que s'est-il alors passé ? Cela concerne le nouveau code antidopage de l'AMA auquel l'organisation sud-africaine ne se serait pas encore conformée. L'Afrique du Sud aurait alors jusqu'au 13 octobre pour résoudre le problème, sans quoi la sanction pourrait tomber.
Un problème bientôt réglé ?
Ministre des Sports de l'Afrique du Sud, Zizi Kodwa a répondu à cette affaire, expliquant alors : « J'ai pris note de la décision de l'AMA du vendredi 23 septembre 2023, selon laquelle la législation sud-africaine actuelle n'est pas conforme au Code mondial antidopage. Nous avons travaillé sans relâche pour modifier la législation comme le recommande l'AMA. L’AMA a également contribué à travailler avec nous pour rédiger le projet de loi d’amendement de Saids, qui sera désormais soumis au processus constitutionnel sud-africain de finalisation d’un projet de loi ».