RN, Bardella… Mbappé a fait son choix, c’est validé
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Actuellement en Allemagne, les joueurs de l'équipe de France gardent un œil sur ce qui se passe dans l'hexagone. Ce dimanche, les citoyens sont appelés aux urnes pour le deuxième tour des élections législatives. Selon les sondages, le Rassemblement National figure toujours en tête. Certains sportifs ont pris la parole pour dénoncer la montée de l'extrême-droite.

Les joueurs de l'équipe de France restent des citoyens engagés. Ces derniers jours, ils ont été plusieurs à s'inquiéter du résultat de l'extrême-droite lors des élections européennes, mais aussi au premier tour des législatives. Kylian Mbappé,Jules Koundé ou encore Ibrahima Konaté ont appelé les jeunes à faire barrage au Rassemblement National de Jordan Bardella. Un appel auquel s'associe Vikash Dhorasoo, ancien international français et candidat aux élections municipales de 2020 à Paris.

Comme Mbappé, il s'oppose au RN

« Ils ont tout de suite été attaqués et considérés comme hors-sol. Mais en équipe de France, il y a beaucoup de Noirs. Les autres joueurs viennent aussi souvent de quartiers populaires ou de villages. On est tous de la même classe sociale ou parfois issus de l'immigration. On sait d'où on vient. Quand on dit de faire attention au Rassemblement national, c'est parce qu'on n'oublie pas d'où on vient » a déclaré Dhorasoo.

Dhorasoo se compare à Mbappé

L'ancien du PSG, originaire de l'Ile Maurice, se reconnaît en Kylian Mbappé. « Je ne vais pas parler pour Kylian Mbappé, mais comme lui, j'ai vécu une ascension sociale grâce au foot. Nous restons connectés à la société et nous comprenons les problèmes des gens, même si j'ai quitté ce milieu aujourd'hui. C'est important pour moi de continuer à me bagarrer pour que les personnes restées dans les banlieues continuent à bénéficier de tout ce que la France sociale qu'on connaît, la France accueillante, la France des Droits de l'Homme, peut offrir » a-t-il confié dans les colonnes de L'Equipe.

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