Questionné dans les médias brésiliens sur le dossier Cavani, le président du Gremio Porto Alegre a livré une réponse riche d’enseignements. Analyse.
Interrogé dans le programme Hora de Consular, le président de Gremio, Romildo Bolzan Júnior, s’est exprimé sur le dossier Edinson Cavani, qui intéresse depuis plusieurs mois le club brésilien : « Rationnellement, si c'était dans des conditions normales, on n'aurait pas le moindre espoir d'avoir ce joueur, car s'il veut jouer en Europe, il aura des propositions mille fois plus importantes que celles qu'une équipe sud-américaine et brésilienne peut proposer. Maintenant, s'il a dans la tête, dans son idée, dans son désir, de faire un projet qui soit proche de chez lui, proche de son entreprise et de l'Uruguay, je crois qu'il peut s'asseoir avec nous. J'ai cette attente, qu'il a ce sentiment et qu'il peut nous parler un peu plus ».
Gremio en solution de secours…
Comment comprendre les mots du président du Gremio ? Très clairement, le boss du club brésilien anticipe le fait que Cavani ne trouvera pas forcément l’offre qu’il espère en Europe et il prend position dans ce cadre, indiquant au joueur que s’il n’avait pas l’offre qu’il espérait des clubs européens, Gremio était peut-être en mesure de l’approcher, et qu’il disposait également d’autres arguments, comme la proximité avec son pays d’origine.