Mercato - PSG : Aurier, Al-Khelaïfi… Les révélations fracassantes de Van der Wiel sur son passage à Paris !
B.C.

Arrivé au PSG en 2012, Gregory van der Wiel n’a pas vraiment marqué les esprits dans la capitale, l’incitant à plier bagage en 2016. Au cours d’un long entretien, le Néerlandais est revenu sur son passage à Paris et les raisons l’ayant poussé à partir. 

Cet été, le PSG n’a pas hésité à casser sa tirelire pour s’attacher les services d’Achraf Hakimi, recruté pour 60M€ hors bonus. Avec le Marocain, le club de la capitale a donc mis la main sur une pointure pour renforcer un poste faisant défaut depuis de longues années. En effet, plusieurs latéraux ont été recrutés par le PSG depuis l’arrivée des Qataris, à l’instar de Dani Alves, Thomas Meunier ou encore Alessandro Florenzi, mais aucun ne s’est réellement imposé sur le flanc droit de la défense. C’est également le cas de Gregory Van der Wiel, passé par le PSG entre 2012 et 2016. Une arrivée dans la capitale qui n’a pas vraiment été programmée par le Néerlandais comme il l’a expliqué dans un entretien accordé à Kick't Net

« Le PSG ? Un "plan d'urgence" »

« L'année qui a suivi la Coupe du monde a été une très mauvaise année, l'année d'après ce n'était pas génial non plus. Le Championnat d'Europe a été catastrophique par rapport à la Coupe du monde. Tout s'était effondré et je n'avais pas beaucoup de choix à ce moment-là. Le PSG ? Un "plan d'urgence" par ma faute. J'avais déjà signé un pré-contrat avec Valence. Mais après trois mois, j'ai soudainement dit : "non, je ne veux pas aller à Valence." Je ne sais pas pourquoi. À un moment donné, je me suis retrouvé dans de tels ennuis », explique le joueur de 33 ans, qui a alors opté pour le PSG, grâce à Mino Raiola. « Malheureusement, à ce moment-là, j’ai été forcé de changer d’agent, à contre cœur. Pour ma carrière, je devais le faire. J’ai rejoint Mino Raiola. Il avait déjà certains joueurs au PSG, comme Zlatan, alors la connexion s’est faite facilement et j’ai pu partir là-bas. Je n’étais pas suivi ou désiré depuis longtemps par le club. C’était plus une solution de secours à cause d’une erreur de ma part. Le temps était compté, l'Ajax a commencé à me mettre sur le banc et à mettre Van Rhijn à ma place, car il ne me restait qu'un an à faire. Il fallait vraiment que je parte et le PSG était là. » 

« Je n’étais pas super heureux au PSG »

Dans des propos relayés par Foot Mercato, Gregory Van der Wiel ne cache pas avoir été impressionné par le PSG et les nombreuses stars présentes dans l’effectif : « C’était une grosse marche à franchir. Surtout pour un jeune qui n’était jamais sorti d’Amsterdam. (…) On avait une équipe de malade. Je suis arrivé dans une équipe remplie de stars, des mecs que tu prends d’habitude sur ta Playstation. Je suis arrivé comme un jeune, avec les yeux écarquillés, en leur serrant les mains. C’était fou, vraiment incroyable. » Pour autant, tout ne s’est pas déroulé comme prévu pour l’ancien joueur de l’Ajax, en manque de temps de jeu sous les ordres de Laurent Blanc et marqué par l’épisode Périscope avec Serge Aurier. « J’ai reçu une offre de prolongation de trois ans, c'est vrai, mais j’ai choisi de ne pas prolonger. Je n’étais pas super heureux là-bas. Je ne jouais pas toujours. Je n’avais pas l’assurance de jouer régulièrement. Il y a également eu quelques incidents lors de ma dernière saison (2015/16), qui ont fait que j’en ai eu marre. Le live Périscope de Serge Aurier par exemple, où il parlait du coach (Laurent Blanc) et de moi notamment, avec sa chicha, à deux-trois jours d’un match important en Ligue des Champions contre Chelsea... Il a été suspendu. Tout le monde m’a envoyé des messages : "prépare toi bien, c’est toi qui va jouer". Bien sûr, c’était une opportunité pour moi. Mais je n’ai même pas joué finalement. Ils ont mis Marquinhos à ma place alors qu’il est défenseur central. Ce sont des moments difficiles à vivre, où tu te sens mal, tu te dis : "les gars, je ne suis pas assez bon pour être n° 2 au poste de latéral droit au point de mettre un central à ma place ?" Ça m’a amené à ne pas vouloir rester là-bas. Pour être honnête, j’en avais tout simplement marre du football à ce moment-là », regrette-t-il.

« La manière dont j’ai été accueilli à Fenerbahçe, je n’ai jamais eu ça à Paris »

Malgré l’arrivée d’Unai Emery en lieu et place de Laurent Blanc, Gregory Van der Wiel a donc décidé en 2016 de quitter le PSG, libre, afin de rejoindre Fenerbahçe, et ce malgré le forcing du club pour une prolongation. « J’ai pris pas mal d’argent. Je voulais juste faire une bonne affaire. Bien sûr, Fenerbahçe est un gros club avec un super public, un joli stade, dans une super ville. Mais je pensais juste à faire un maximum d'argent pour préparer la suite de ma carrière, de ma vie. Unai Emery, qui me voulait lorsqu'il était à Valence, venait d'arrivée au PSG. Il me connaissait bien, il voulait me convaincre de rester. Je m’entendais bien aussi avec le président du PSG (Nasser Al-Khelaïfi). Le jour où j’étais à Istanbul pour signer mon contrat, je reçois un sms de sa part qui me dit d’attendre un peu. Mais je me suis dit non... Et puis, la manière dont j’ai été accueilli à Fenerbahçe, je n’ai jamais eu ça à Paris. » Van der Wiel quittera la Turquie l’été suivant pour rejoindre Cagliari, puis Toronto jusqu’en juin 2019. Il est désormais libre de tout contrat. 

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