Alors que l’offre de rachat de l’OM qu’il pilote pour le compte de Mohamed Ayachi Ajroudi est toujours d’actualité depuis l’été dernier, Mourad Boudjellal assure qu’il ne lâchera rien pour ce grand projet et reste plus motivé que jamais.
À l’occasion de la sortie de son livre intitulé « J’en savais trop… », Mourad Boudjellal fait actuellement la tournée des médias. Et l’ancien président du RC Toulon en profite pour afficher sa détermination à boucler le plus rapidement possible le rachat de l’OM pour le compte de l’homme d’affaires franco-tunisien Mohamed Ayachi Ajroudi, qui tente vainement de convaincre Frank McCourt de lui céder le club phocéen. Et même si les négociations peinent à avancer entre les deux parties depuis plusieurs mois, Boudjellal semble bien décidé à continuer son chemin de croix pour tenter de faire plier, tôt ou tard, l’actuelle direction de l’OM.
Boudjellal très attiré par l’OM… et Marseille
Dans un entretien accordé à La Provence ce lundi, Mourad Boudjellal explique notamment pourquoi les valeurs de la ville de Marseille l’attirent tout particulièrement : « Le fait que ce soit très dur, ça m’excite beaucoup ! J’ai toujours une conviction: il n’y a que les combats qui ne sont pas menés qui sont perdus d’avance. Reconnaissez quand même que pour s’accrocher et s’avancer comme je l’ai fait, il faut avoir des couilles (sic) ! Et puis derrière, au-delà de l’OM ou de la difficulté, il y a deux choses qui me fascinent : la première, c’est que s’il y a bien un endroit où on peut régaler les gens, c’est l’OM, car ils vont vous le rendre au centuple. Et la deuxième, c’est la dimension sociétale qu’il y a dans cette ville. On est quand même dans un pays où il y a un problème entre les différentes "communautés". Marseille est la seule ville où vous avez des "reubeus", des blacks, des Comoriens, des "feujs", des Arméniens etc., et où tous disent : "On est Marseillais". Les mêmes, ailleurs, ne diront jamais "On est Français, Parisiens ou Lyonnais"! Marseille, c’est un pays, c’est une identité qui est très très forte. Cette identité me fascine et j’ai envie sociétalement de donner un exemple et de dire: "C’est ça, la France". Et la France doit être la réplique de Marseille. C’est ce qui me plaît et j’ai aussi cette particularité d’être issu de la diversité et de revendiquer d’être français à100% », explique Boudjellal. Et même si les négociations avec la direction de l’OM peinent à progresser, l’ancien patron du RC Toulon assure qu’il ne lâchera rien.
« Ce sera terminé quand je serai mort »
« Pour moi, ça ne sera terminé que quand je serai mort, donc j’espère le plus tard possible ! Quand j’ai une idée en tête, je m’accroche. Après, je ne suis pas comme Pénélope, la femme d’Ulysse, qui tissait tranquillement son truc en attendant. Si je dois faire autre chose, ce sera de l’occupation. Je suis comme un sportif de haut niveau qui veut s’entretenir. Mais ce ne sera pas à la hauteur de l’investissement que je veux mettre à l’OM », poursuit Boudjellal. Voilà qui est clair…