Désireux de racheter l’OM pour le compte de l’homme d’affaires Mohamed Ayachi Ajroudi, Mourad Boudjellal poursuite sa campagne de communication et se demande comment Frank McCourt fait pour tenir financièrement ses engagement sans envisager de vendre son club.
Depuis l’été dernier, Mourad Boudjellal se trouve au cœur d’un grand projet de rachat de l’OM. L’ancien patron du RC Toulon, qui travaille en collaboration avec l’homme d’affaires franco-tunisien Mohamed Ayachi Ajroudi, tente en vain de convaincre Frank McCourt d’accepter ses offres de rachat, mais l’actuel propriétaire américain de l’OM continue de résister aux offensives du clan Boudjellal. Et dans un entretien accordé à La Provence ce lundi, ce dernier continue de mettre la pression sur McCourt en lui rappelant le contexte financier très délicat lié notamment à la crise du Covid-19.
« Je me demande comment McCourt fait… »
« Aujourd’hui, c’est compliqué car il y a un actionnaire qui, pour l’instant, apparemment, ne souhaite pas vendre. Moi, je me demande sincèrement comment ils font. J’ai envie d’avoir un respect profond car c’est compliqué de tenir un club comme l’OM en ce moment avec les stades à huis clos, les droits télé dont on ne sait pas trop s’ils vont être versés au pas, le partenariat qui ne peut pas être pratiqué dans le stade (…) Sincèrement, je pensais que McCourt était vendeur. Sur toutes les tentatives d’approche qu’on a faites, sur ce qui vient également de l’entourage de Mohamed Ajroudi, il en ressort qu’il ne l’était pas. Mais pour moi, au plus le temps passe, au plus je me demande comment il fait. Soit c’est un magicien, soit il a un puits sans fond... 67 000 places vides au Vélodrome, ça fait des sous quand même ! », indique Boudjellal.