F1 : Verstappen fait «déprimer» un pilote, l’incroyable aveu
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Vainqueur au Brésil, Max Verstappen a repris ses distances au classement des pilotes. Avec 62 points d'avance sur Lando Norris, le Néerlandais fonce vers un quatrième titre mondial qui lui tend désormais les bras. Conscient qu'il n'a plus son destin en mains, le pilote McLaren reconnaît que le résultat à Interlagos l'a fait déprimer.

Lors du précédent Grand Prix, Max Verstappen a mis tout le monde d'accord. Alors que Lando Norris se rapprochait au classement et menaçait sa quête de quatrième couronne, le pilote Red Bull s'est imposé d'une manière magistrale à Interlagos pendant que le Britannique commettait plusieurs erreurs le reléguant à la sixième place à l'arrivée. Avec 62 points d'avance à trois courses de la fin de la saison, Verstappen fonce désormais vers un quatrième titre mondial. Lando Norris a parfaitement conscience que le titre lui échappe. Au point de déprimer après le GP du Brésil.

Norris déprime après le GP du Brésil

« Pas grand-chose n’a changé, honnêtement depuis la fin de course au Brésil. Cela m’a fait mal. Je sais en quelque sorte dans quelle position je me trouve maintenant. J’ai moins à perdre maintenant. L’écart avec Max est pour la première fois... probablement quand j’ai regardé l’écart moi-même, et que j’ai en quelque sorte réalisé où les choses en sont. Je pense que l’après-Brésil a été une période difficile pour moi, car c’était le premier moment, de manière réaliste, où je me disais qu’il était difficile d’atteindre la première place maintenant. Nous étions dans une très bonne forme. Petit à petit, vous savez, c’est difficile de reprendre de gros points sur Max, car il n’a pas fait de mauvaises courses. Ce fut une semaine difficile de déprime, car les choses ne se sont pas déroulées comme nous le voulions. C’était délicat, mais cela ne change pas mon approche. Mon approche a été correcte. Mon approche a été la bonne approche ces derniers week-ends. J’ai fait de bonnes performances, j’ai fait du bon travail. Donc, de mon côté, je n’ai rien changé, mais je pense que je peux probablement en profiter un peu plus », lance le pilote McLaren dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com, avant de poursuivre. 

«Pendant une semaine, j’étais assez déprimé» 

« Je pense que ce qui a rendu le Brésil difficile était dû à deux choses. L’une était qu’une chose comme ça se produise si tard dans la saison. Je pense que lorsque c’est plus tôt dans la saison, c’est moins important et on voit ce qui se passe plus tard. C’était presque un moment décisif pour le championnat. En fait, c’était un moment décisif pour le championnat. Les portes sont presque fermées. Pendant une semaine, j’étais assez déprimé donc. Parce que j’avais réalisé que les choses étaient pratiquement hors de mon contrôle maintenant. Pas nécessairement à portée de main. C’est une prise de conscience difficile lorsque les espoirs et la croyance sont si élevés. Le fait de se faire bousculer à ce point d’un coup a été assez démoralisant. Ce n’est pas le meilleur des sentiments, mais on apprend à accepter que c’est la vie. Je l’admets, même à Miami. J’ai eu de la chance à Miami de gagner avec une voiture de sécurité, mais c'était la stratégie à adopter. Le Brésil a quand même été un peu plus chanceux pour Max avec le drapeau rouge et les pneus changés gratuitement. C’est la Formule 1. C’est la course, je ne m’en plains pas. La chance peut être de votre côté, elle peut être du côté des autres. C’est la vie. Cela ne me dérange pas. Un jour, ça ira comme vous le souhaitez, le lendemain, non », ajoute Lando Norris

Articles liés