Mercato : A contrecœur, il signe à l’ASSE
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Benoît Assou-Ekotto ne sera resté qu'un an à l'ASSE. L'international camerounais avait décidé de rejoindre les rangs stéphanois, à contrecœur. Lors de ses rares passages à Saint-Etienne, le défenseur n'avait pas enthousiasmé par la ville et l'avait fait savoir à son agent, avent de finalement revenir à la raison et signer son contrat chez les Verts.

Remercié par Tottenham en février 2015, Benoît Assou-Ekotto avait finalement rebondi à l'ASSE durant l'été. L'international camerounais y restera un an, jusqu'à son départ vers le FC Metz en août 2016. Lors d'un entretien accordé à Julian Palmieri, Benoît Assou-Ekotto est revenu sur son arrivée à l'ASSE. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a pas été vraiment emballé par cette idée.

« Tout mais pas Saint-Étienne s’il te plaît »

« J’avais connu Saint-Étienne en venant jouer avec Lens à l’hôtel du golf je crois. J’y était allé quand j’avais 20 ans, et je m’étais dit « putain c’est pas ouf ici quand même » et j’avais retenu ça. Mon agent m’appelle, il me dit : « Il y a Saint-Étienne et tout ». Je lui dis « Nan tout mais pas Saint-Étienne s’il te plaît ». Il m’a dit « Non mais Saint-Étienne ça changé, ils ont un tramway maintenant et tout ça ». J’ai répondu : « Oui mais non quand même je ne veux pas » » a confié le joueur, aujourd'hui retraité des terrains. Mais face au manque de prétendants, Benoît Assou-Ekotto avait finalement accepté de signer avec les Verts.

« J’en revenais pas »

« Mon agent m’a dit : « Il y a la réalité du marché, moi je trouve que c’est facile de travailler avec toi, quand c’est blanc on te dit blanc, quand c’est noir on te dit noir. Moi j’aime travailler comme ça. Mais il y a des clubs qui ne sont pas comme ça. Il y a beaucoup de clubs qui ont l’écho comme quoi c’est difficile de travailler avec toi. Moi, Benoît, je t’aime bien. J’ai pas envie de t’appeler le 31 août et te dire qu’il y a Vaulx-en-Velin qui te veux, j’ai que ça. » Je lui fais confiance ça faisait 16 ou 17 ans qu’on se connaissait. On arrive, on va à ce fameux hôtel, on est en train de manger, on parle de tout, de rien. Et je dis à mon agent : « Au fait, tu m’as dit que tu allais m’emmener dans the place to be ». Il me dit « bah on y est ». J’en revenais pas. » a-t-il déclaré.

Articles liés