Le rachat du Paris Football Club par la famille Arnault et le groupe Red Bull est source de fantasmes, et ce alors que la formation parisienne est encore en Ligue 2. L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille Éric Di Meco voit déjà grand pour l’autre club de la capitale.
À travers un communiqué, le Paris Football Club a annoncé ce jeudi qu’Agache, la holding contrôlée par Bernard Arnault, était entré en « négociations exclusives » en vue d’une participation majoritaire dans le club. La troisième fortune mondiale devrait posséder 55% des parts du PFC dans un premier temps, puis 30% supplémentaires d’ici 2027, contre 15% pour le groupe Red Bull. L’actuel leader de Ligue 2 s’apprête donc à changer de dimension, et cela en fait rêver beaucoup.
«Unique au monde», le Paris FC annonce la couleur pour son projet https://t.co/65vPqLTyg5 pic.twitter.com/AMWixkSFBA
— le10sport (@le10sport) October 17, 2024
« Tu joues de suite les cinq premières places si tu ne fais pas n’importe quoi »
Bien que la future direction parisienne entend procéder étape par étape, Éric Di Meco estime que le PFC pourrait vite frapper fort. « On parle de 200 millions d’euros de budget, ça veut dire que si tu travailles bien, et quand tu vois que Red Bull est derrière avec tout ce que ça génère, c’est à dire l’expérience, un Klopp qui pourrait venir donner quelques conseils, un bon coach qui arrive rapidement, une montée rapide, un recrutement judicieux… Tu joues de suite les premiers rôles. Tu joues de suite les cinq premières places si tu ne fais pas n’importe quoi », estime au micro de RMC l’ancien joueur de l’OM.
« Tu peux te lâcher »
Une fois la machine lancée, le Paris FC pourrait alors avoir de gros objectifs aux yeux d’Éric Di Meco : « De suite en haut, ça veut dire que tu peux jouer très rapidement la Ligue des champions, ça veut dire que ton budget va monter naturellement. (…) Ça peut monter assez rapidement à 300 millions et là je pense que tu te prends au jeu et que tu as envie, quand tu vas en Ligue des champions et que tu es le Paris FC avec un actionnaire comme ça, tu peux te lâcher. Et si tu te lâches, tu peux arriver vite à 400, 500 millions… Et là tu deviens compétitif, après il ne faut pas faire n’importe quoi ».